Draymond Green sur Pascal Siakam : « Je n’imaginais pas du tout qu’il pourrait être ce gars cette année; Il est devenu quelqu’un »
Grâce à ses 32 points à 14/17, 8 rebonds, 5 passes et 3 contres dans la victoire des Raptors jeudi, Pascal Siakam trône désormais à la 5ème place du plus grand nombre de points marqués pour un premier match en Finales NBA. Allen Iverson est 1er de ce classement avec 48 points, Michael Jordan suit avec 36 points à égalité avec Kevin Durant et Tim Duncan est 4ème avec 33 points.
« Je n’ai jamais rien vu de tel. Faire ce genre de performance en Finales NBA, c’est quelque chose. En n’y ayant jamais joué avant. Dieu lui a donné un gros moteur rempli d’énergie qui lui permet de jouer à une certaine vitesse, des qualités athlétiques, et il travaille dur tous les jours. Il travaille, il travaille, il travaille. Il prend soin de lui. Il a une très forte envie d’être un très, très bon joueur dans cette ligue. C’est à lui que revient tout le mérite d’utiliser ses aptitudes du mieux possible. » Nick Nurse, head coach des Raptors
Après le Game 1, Draymond Green déclarait qu’il était avec ce match « devenu quelqu’un » en NBA. Comme lui, le Camerounais a été drafté tard (27ème choix) et le chemin vers le statut de star n’a pas été tout tracé.
« Absolument (sur le fait qu’il a un peu plus de respect pour les joueurs qui n’étaient pas aussi attendus). C’est un respect différent. Je respecte les gars qui sont top 5, top 10 de la ligue. Par exemple, LeBron (James) est arrivé en tant que Chosen One, King James, toutes ces choses à la sortie du lycée, et il a assumé derrière. C’est incroyable. Il a probablement excédé tout ce que les gens imaginaient être possible avec lui, et pourtant ils attendaient tout de lui.
Donc tu respectes ça, mais c’est un type de respect différent quand on parle d’un gars qui n’était pas du tout attendu comme ça. Tu arrives dans la ligue et il n’y a pas vraiment de place pour toi. Tu es quelqu’un qui arrive et qui peut très bien ne plus être en NBA dans 1 an, 2 ans, 4 ans. Donc gagner ce respect et devenir un de ces gars, c’est spécial. Siakam a fait ça. Il est devenu la 2ème option de son équipe. Sur certains soirs il est la 1ère option, comme hier soir. Mais je ne peux pas dire que je l’ai vu venir. J’ai joué contre lui l’année dernière, je n’imaginais pas du tout qu’il pourrait être ce gars cette année. Mais il a passé beaucoup de temps à bosser son jeu à la salle et ça paye aujourd’hui. » Draymond Green
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Green n'a clairement pas su le stopper, ou du moins le limiter. Il lui a tout fait.