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RJ Barrett, une évidence pour les Knicks

Si cette draft a été assez surprenante, avec notamment Bol Bol qui est descendu jusqu’en 44ème position, le top 3 a été conforme aux prévisions. Zion Williamson en 1, Ja Morant en 2 et RJ Barrett en 3. Pour ce troisième choix, l’amour des Knicks pour Barrett date de trois semaines lorsque, le 10 juin dernier, le front office de la franchise de New York a eu l’occasion d’organiser un workout avec lui.

« Il est arrivé et a tout de suite séduit tout le monde dans la salle. Quand on invite des gars, on essaie de leur faire passer du temps avec le front office, le coaching staff et les médecins. C’est devenu assez vite évident qu’il allait être un excellent fit au niveau de la culture que l’on développe ici. Il a aussi été performant sur le terrain. Il a réaffirmé ce qu’on avait vu de lui cette saison et nous pensions qu’il allait encore être disponible en 3. » Scott Perry, le General Manager des Knicks.

Et cette visite a apparemment été plus déterminante qu’on pourrait le penser puisque, selon le New York Post, tous les membres du front office n’étaient pas très chauds sur le Canadien et certains espéraient que Ja Morant soit encore disponible en 3. Mais Memphis avait été très clair sur le sujet : le meneur était de Murray State était leur cible principale et les Knicks ne comptaient pas forcément monter dans la draft.

« Ça ne m’intéressait pas particulièrement de choisir en deuxième position. Memphis était concentré sur le fait de sélectionner Morant et je ne pense pas qu’ils auraient pu changer d’avis. Certaines équipes se sont renseignées sur le troisième pick mais on se sentait bien à cette position, on a exécuté notre plan de grandir et de se développer au travers de la draft. » Scott Perry.

De toute façon, Scott Perry était trop fan de lui pour ne pas le sélectionner

« On aime beaucoup de choses chez lui, déjà c’est un jeune homme avec un énorme esprit de compétition et qui veut être un excellent joueur de basket. Il a gagné partout où il est allé depuis qu’il a 13 ans. Il relève toujours les challenges. » Scott Perry.

Évidemment, l’arrière n’est pas parfait et il doit progresser dans pas mal de domaines, particulièrement dans son adresse à trois points, lui qui n’a rentré que 30% de ses tentatives la saison dernière.

« Il y a de la place pour qu’il progresse au basket. Il doit encore devenir un shooteur régulier, il le sait. Nous sommes confiants que c’est un objectif facilement atteignable vu la forme de son tir et sa mécanique. Il a juste besoin de beaucoup de travail et de répétition avec notre staff. Il peut aussi prendre de meilleures décisions quand il a la balle dans les mains, parce qu’il est très bon passeur. » Scott Perry.

Via The New York Post.

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