Jeff Green et Ed Davis expliquent leur choix
Le Jazz a réussi une très très belle intersaison. En récupérant Mike Conley, ils pourront l’aligner à côté de Donovan Mitchell et constituer un backcourt très sérieux, mais ils ont également à leur actif quelques signatures moins clinquantes, mais tout aussi importantes. Parmi eux, Jeff Green et Ed Davis. Les deux vétérans ont respectivement 32 et 30 ans et, même s’ils ont pas mal bourlingué au cours de leurs carrières, ils sont des vétérans respectés capables d’apporter énormément de choses sur de courtes séquences. Ce qui les a motivés à signer à Utah ? Les chances de titre de la franchise, bien réelles selon eux.
« À ce stade de ma carrière, je voulais jouer pour une équipe de vétérans, qui avait une chance de se battre pour le titre à la fin de l’année. » Ed Davis.
« Pareil pour moi. Vu l’équipe qu’ils ont construite, il y a une vraie possibilité de gagner et je n’ai même pas réfléchi. » Jeff Green.
La culture défensive de l’équipe a également été très importante pour séduire Jeff Green.
« Avoir Ed et Rudy Gobert notamment, deux gars qui n’hésiteront pas à se retrousser les manches et à aller à la guerre, c’est parfait. Ils vont se battre et avoir des intérieurs comme ça, pour un gars qui doit défendre à l’extérieur, est très rassurant. » Jeff Green.
Et comme en attaque, le vétéran pourra compter sur la présence de Conley, Mitchell ou encore Bojan Bogdanovic et Joe Ingles pour écarter le terrain et attirer l’attention de la défense, ce sera plutôt simple pour lui de se frayer un chemin jusqu’au panier.
« Il y a beaucoup de gars qui ouvrent des espaces. Ça va créer des tirs pour tout le monde, et des opportunités de réussir des gros matchs. Avec un groupe altruiste, beaucoup de gars seront fiers de ça. » Jeff Green.
Green, qui a déjà participé aux Finals avec Cleveland il y a deux ans, apportera en plus son expérience.
« Comment fait-on pour aller jusque-là ? Quels efforts faut-il faire ? Je peux apporter un début de réponse. » Jeff Green.
De son côté, Davis a été recruté pour sa défense intérieure et sa présence impressionnante au rebond (8,6 par match en 18 minutes de jeu, soit 17,3 prises en 36 minutes).
« Nous n’avons pas encore parlé en profondeur de mon rôle et des minutes que je vais avoir, mais je pense que c’est assez clair sur ces points-là. » Ed Davis.
Et le pivot est de toute façon persuadé que tout se passera bien vu l’image de la franchise.
« Elle a toujours été respectée, il n’y a jamais eu d’histoires sordides à leur sujet. Il y n’y a pas un gros brassage de joueurs, ils sont très réguliers et chaque année ils sont respectés et se battent pour être en playoffs. » Ed Davis.
C’est une organisation qui se bat pour ses joueurs, qui eux-mêmes se battent pour l’organisation et la ville en retour. Ils se battent ensemble. Je suis en NBA depuis 13 ans et chaque année c’était la même chose avec eux, de Deron Williams et Carlos Boozer à maintenant. » Jeff Green.
Et dans le « maintenant », on retrouve Mike Conley, que Green et Davis ont côtoyé lorsqu’ils ont joué à Memphis.
« Nous sommes de bons amis, on se parle beaucoup. Nos familles sont proches, nos femmes sont devenues elles aussi amies quand on était à Memphis. Nos enfants ont le même âge, c’est vraiment un bon gars, il sera là pour vous quoiqu’il arrive et vous tendra la main si besoin. » Jeff Green.
« Je lui ai parlé avant de prendre ma décision de venir ici, et il m’a donné confiance sur le fait que cette équipe était prête. » Ed Davis.
Davis tournait à 5,8 points et 8,6 rebonds par match l’année dernière avec les Brooklyn, Green à 12,3 points et 4 rebonds avec les Wizards.