D’Angelo Russell : « Ça peut être facile d’être professionnel simplement la moitié du temps, mais tu vois la moitié des résultats »
D’Angelo Russell s’est définitivement mis à l’abri cet été. Fort d’une saison marquée par une sélection au All-Star Game puis une qualification en playoffs avec les Nets (élimination 4-1 par Philadelphie), le meneur a atterri à Golden State via un sign-and-trade de 4 ans et 117 millions de dollars suite aux arrivées de Kevin Durant et Kyrie Irving à Brooklyn.
« Oui, bien sûr que c’est cool, c’est une bénédiction. C’est soit tu fais partie du business, soit non. Chaque année, tu dois jauger si tu fais partie ou non du business des trades, des prolongations de contrat ou si tu peux être un gars qui est verrouillé dans un contrat, qui n’a pas à se soucier de ça, qui peut vraiment bien dormir la nuit. C’est la principale chose. Voir où tu te situes, et être honnête avec toi-même. Es-tu un gars qui va traverser ça sans pouvoir contrôler les choses, ou vas-tu être un gars qui contrôle toute cette situation ? » D’Angelo Russell
Pour en arriver là, le 2ème choix de la draft 2015 (Ohio State) transféré par les Lakers en juin 2017 a su se remettre en question.
« L’important c’est d’être régulier dans le professionnalisme. Ça peut être facile d’être professionnel simplement la moitié du temps, mais tu vois la moitié des résultats. Mais si tu es régulier, tu vois les résultats en entier et tu peux réussir à être qui tu veux être année après année. » D’Angelo Russell
Comme souvent chez les jeunes joueurs intervient au bout de quelques années d’expérience un déclic concernant l’outil le plus précieux de chaque athlète : son corps. Désormais amateur de Cabernet et autre Pinot, Russell a engagé un chef à temps plein.
« Quand tu arrives dans la ligue, tu ne sais pas comment prendre soin de ton corps, bien récupérer, ce genre de choses. Plus tu avances en âge et plus tu vois les joueurs plus âgés que toi le faire, et le faire 365 jours par an. C’est contagieux.
[…] Je suis vegan à temps partiel. J’essaie d’être vegan quand je peux. J’aime un peu tout mais j’essaie de me tenir éloigné de la malbouffe au maximum. J’essaie de tirer le maximum de mes calories. » D’Angelo Russell
Parmi les joueurs qui l’ont inspiré sur ce plan : Rajon Rondo.
« Il est l’un des gars que j’ai vu prendre soin de son corps durant l’offseason. Les chefs, la préparation des repas, l’éthique de travail… C’est clairement quelqu’un qui m’a influencé là-dessus. » D’Angelo Russell
Dans le jeu en revanche, il estime être resté plus ou moins le même.
« Honnêtement, humblement, j’ai le sentiment d’être le même joueur. Je me suis renforcé physiquement, et je sais où je veux aller sur le terrain au lieu de laisser les adversaires me faire aller où ils veulent que j’aille en attaque. Mais concernant ma sélection de tirs, la façon dont je joue, c’est à peu près pareil. » D’Angelo Russell
via GQ