Enes Kanter : « À Boston je vais bien plus shooter »

Danny Ainge lui a dit que la ligne à 3-points « n’était pas là pour la déco » et Enes Kanter va le prendre au mot. Cet été, lorsqu’il ne tenait pas l’un de ses nombreux camps de basket gratuits à travers tous les États-Unis, le Turc était à la salle. À Boston d’abord, pour faire plus ample connaissance avec ses nouveaux coéquipiers, puis à New York, où il a ses habitudes dans une salle installée dans l’une des grandes tours de Big Apple.

« Quand j’étais à Boston, j’ai joué avec Gordon Hayward en 2 contre 2 et je trouve qu’il a gagné en confiance. Quand il jouait, il n’avait peur de rien. C’était moi, Gordon, Jaylen Brown et Tacko Fall. Je défendais su Tacko. C’est un bon gars, je l’aime bien. Un bosseur. Je suis vraiment excité de jouer avec lui. » Enes Kanter

Là il consacre toutes ses journées à l’entraînement, avec un jour de repos par semaine, des séances longues de 2 à 3 heures qui commencent par de la musculation avant le travail en situation sur le terrain : post-up, roll, flare screens, shoot dans le corner, 3-pts en tête de raquette après sprint…

« À Portland et New York, ils voulaient que je ‘roll’. Mais à Boston, je vais bien plus shooter. » Enes Kanter

Al Horford est parti à Philadelphie et les Celtics veulent donc retrouver un big man capable d’être à l’aise en tête de raquette, sur les mouvements avant et après écrans ou même en dribble et sur les handoffs.

« Je reste un joueur dos au panier qui prend les rebonds et posent des écrans. Mais la ligue évolue beaucoup et il faut être capable de changer avec elle. Donc je travaille sur mon shoot depuis la fin des playoffs. Il ne faut pas trop réfléchir, juste shooter. Si je réfléchis trop, je vais rater c’est sûr. Et si tu rates, tu mettras le prochain, c’est tout. » Enes Kanter

via The Athletic