Jordan Poole, une carte à jouer
Avec les départs de Kevin Durant, Andre Iguodala et Shaun Livingston, les Golden State Warriors ont perdu trois de leurs cadres, mais aussi des joueurs avec beaucoup de talent. L’ancien meneur de Brooklyn D’Angelo Russell, recruté cet été ne parviendra pas à tous les remplacer. Il pourra pour l’aider compter sur les nouvelles recrues à l’extérieur, mais aussi des rookies, et en particulier de Jordan Poole. L’arrière, sélectionné en 28ème position, réussit jusque-là une belle pré-saison et brille au scoring.
« J’ai pris l’habitude de me créer mon propre tir parce que quand j’étais plus jeune et que je jouais contre des gars plus âgés, j’essayais d’aller au panier et quoique je fasse, ce n’était jamais trop parce qu’ils étaient plus forts physiquement. Je crois que c’est quelque chose que je n’ai jamais perdu. » Jordan Poole.
Avec 17 et 19 points, à 48% aux tirs dont 44% à trois points, Poole a réussi deux gros matchs pour commencer la pré-saison et il s’est parfaitement intégré dans l’attaque des Warriors.
« Pouvoir jouer pour cette équipe, ça me donne la possibilité de shooter. C’est une équipe de snipers et ils ont une très bonne attaque. » Jordan Poole.
Le voir faire chauffer les filets de cette manière n’est pas surprenant, tant l’arrière de 20 ans a montré par le passé qu’il était capable d’enquiller de loin. Pour le coach des Warriors Steve Kerr, Poole ressemble beaucoup à un autre de ses poulains en attaque : Klay Thompson. Comme ce dernier, il joue beaucoup loin de la balle pour se démarquer. Il est très bon en catch-and-shoot, mais est aussi capable de couper vers le panier. De là à le remplacer jusqu’à son retour de blessure ? Ce sera difficile, puisque Poole a encore du boulot en défense et après tout, il n’a que 20 ans. Mais voir le deuxième joueur le plus jeune de l’effectif jouer avec autant de confiance est surprenant et doit faire plaisir au staff des Warriors. Le natif du Wisconsin se sent à l’aise à San Francisco, et c’est aussi grâce à l’ambiance de la ville.
« À San Francisco, l’ambiance est très concentrée sur les individus. Il faut être soi-même, être unique. C’est vraiment détendu. S’il y a un endroit qui me va bien, c’est la Californie. » Jordan Poole.
Poole a passé deux ans à la fac de Michigan. Il a eu du mal à s’imposer la première saison, mais a été plutôt bon par la suite, avec 12,8 points de moyenne.
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