Alvin Gentry : « On ne veut pas devenir le punching-ball de la NBA »
Ridicule. C’est sans doute le mot qui convient le mieux pour décrire la prestation des Pelicans hier soir. Les hommes d’Alvin Gentry ont complètement lâché l’affaire après la mi-temps et se sont inclinés de 46 points contre les Mavericks, soit le plus gros écart de l’histoire de la franchise en saison régulière. Pour ne rien arranger, il ne s’agit pas d’un jour sans puisque les Pels n’ont remporté que six de leurs 22 matchs. Alors d’accord, il leur manque Derrick Favors et surtout le premier choix de la dernière draft Zion Williamson. Mais il ne faudra pas attendre des miracles de ce dernier quand il reviendra. Ce qui n’est pas encore d’actualité à priori.
« On contrôle notre destin, on doit être compétitif, être ceux qui jouent dur. On a du mal en ce moment et pour être honnête, il ne faut pas attendre la cavalerie, en l’occurrence Zion. On doit jouer du bon basket, peu importe ce qu’il se passe à côté. La manière dont on a joué est inacceptable. » Alvin Gentry.
Alors qu’on voyait dans le backcourt constitué de Lonzo Ball et Jrue Holiday de belles promesses, notamment défensives, avant le début de saison, les deux hommes ne parviennent pas à jouer ensemble. Ils prennent en moyenne 14,3 points de plus qu’ils n’en inscrivent sur 100 possessions et tous les deux étaient sur le terrain quand les Pels ont pris l’eau cette nuit dans le troisième quart.
« Quand ils ont commencé à se détacher, on ne s’est pas battu. C’est la pire chose à faire. C’était un match horrible, nous avons mal joué et j’ai mal coaché. On doit tous assumer nos responsabilités, j’en ai autant que n’importe qui parce que je dois trouver un moyen de les faire jouer à haut niveau pour qu’ils soient compétitifs, ce n’était pas le cas. » Alvin Gentry.
La saison des Pelicans est déjà plus ou moins terminée, mais il va falloir malgré tout redresser la tête pour ne pas être régulièrement humilié.
« On ne veut pas devenir le punching-ball de la NBA. Vu comment on joue en ce moment, on s’y dirige. Tout le monde arrive sur le terrain et pense pouvoir décrocher une victoire grâce à nous. Même à domicile. C’est le pire. » Alvin Gentry.
Les Pelicans en sont à huit défaites consécutives, et le calendrier n’est pas tendre avec eux. Après la réception de Detroit lundi, ils vont enchaîner un déplacement à Milwaukee, un autre à Philadelphie puis les réceptions d’Orlando et de Brooklyn avant de retourner sur la route pour quatre matchs : Minnesota, Golden State, Portland et Denver. Pas forcément les rencontres les plus faciles à négocier.
Via The Athletic et NOLA.com.
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