Michael Jordan évoque les moyennes folles de James Harden, l’évolution de la NBA et comment il s’y serait adapté
Le jeu a énormément évolué ces dernières années et cette saison est une des plus prolifiques de l’histoire. Le shoot à 3-pts est devenu roi et beaucoup de joueurs affolent les compteurs, à commencer par James Harden. Le barbu pourrait titiller l’incroyable moyenne de Michael Jordan de 37.1 points en 1986-87, la meilleure de l’ère moderne. MJ a justement été questionné sur ce « record »
« Je pense que tous les records c’est en quelque sorte le témoignage du boulot que tu as effectué. Je suis content de l’avoir parce que cela met en lumière à quel point je me suis entraîné et les efforts que j’ai faits. Je pense que ce que vous voyez en James Harden c’est la même chose. Il ne fait pas ça par magie, c’est quelque chose qu’il bosse et qu’il perfectionne à un point où les résultats commencent à se voir. » MJ
Si les fans de la génération Jordan ne sont pas très fans de cette évolution, sa Majesté aime l’évolution qu’a connue la ligue, et l’apport qu’ont eu les Européens
« C’est un jeu fun à regarder, beaucoup de shoots à 3-pts, je pense que les joueurs européens ont élargi le style de jeu en raison de la polyvalence qu’ils ont apporté, ce qui je pense, est positif pour le basket, et qui augmente de fait le nombre de points. Je pense juste que ça ne va cesser de s’améliorer et cela nous pousse, nous Américains, à jouer un basket plus complet. C’est ce que les joueurs européens nous ont appris. Leur éducation en termes de basket nous a été transmise. Je pense que le basket se porte bien. C’est un style de jeu très plaisant à regarder. » MJ
Et comment se serait-il débrouillait dans cette ère ?
« Je pense qu’on pourrait m’imaginer jouer de nombreuses façons différentes dans ce style jeu. Je suis plutôt sûr que m’ajusterais et je pense que le jeu est toujours joué avec passion. Je ne pense pas que la passion qu’il y a dans le basket a changé. Je pense que le talent a changé, la polyvalence a changé, il y a des joueurs plus jeunes, plus grands. Mais au bout du compte il faut toujours pouvoir shooter, défendre, shooter des lancers, shooter à 3-pts, faire toutes ces choses et jouer en équipe. Ces choses dépassent les générations. Les choses auraient été totalement différentes, j’aurais joué contre LeBron James, contre Anthony Davis, au lieu de jouer Magic Johnson et Larry Bird. Est-ce que j’aurais eu autant de succès ? On ne pourra jamais savoir. Je vous laisse spéculer, mais je pense que ma passion pour le basket aurait été la même. J’aime le basket. » MJ