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Film Room : les imperfections et marges de progression de Zion Williamson

Le phénomène Zion Williamson fait enfin ses premiers pas en NBA et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se fait remarquer.

Presque 19 points et 8 rebonds par matchs, à 63% de réussite générale, sur un temps de jeu limité, des dunks à foison et des prouesses tout aussi impressionnantes que prometteuse, Zion est à peu de chose près la tornade qu’on avait imaginée avant ses débuts NBA.

Néanmoins, ses quelques défauts aperçus à Duke se retrouvent eux aussi dans ses premiers matchs en tant que Pelican. Contre les Cleveland Cavaliers, pourtant pas une excellente équipe défensive, ce sont particulièrement au scoring que sont ressorties ses imperfections, sur quelques actions précises.

L’occasion de se rendre de compte de quelles sont-elles, et comment Zion Williamson peut-il encore continuer à s’améliorer pour devenir une machine à marquer toujours plus dominante.

Guillaume (@GuillaumeBInfos)

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Premier défaut plus ou moins significatif : sa réticence à attaquer le contact. Ce qui peut paraître assez paradoxal.

Ce n’est pas que Williamson ait peur d’aller se frotter aux défenseurs : il le fait très souvent, et possède une carrure historiquement unique pour encaisser les chocs comme si de rien n’était. On ne compte plus les highlights où, justement, Williamson rentre dans le lard du défenseur, absorbe le contact avec son coffre on ne peut plus épais et s’ajuste comme si de rien n’était.

Ce n’est pas qu’il n’aime pas le contact, donc. C’est qu’il n’y va jamais lorsqu’il est en mouvement, lorsqu’il est en train de dribbler (sur drive comme au poste bas).

Ici, Thompson est à reculons (pas si bien ancré que ça au sol), et pourrait être dégagé, ou au minimum un peu bougé, du chemin de drive avec un petit coup d’épaule. Mais Williamson a encore cette tendance à refuser le contact pendant le dribble.

L’autre problème de ce drive, un peu lié au point précédemment soulevé : le manque de taille et de longueur de bras de Zion. Là où en High School et même en NCAA, ça pouvait encore passer de ne jamais se frotter au contact et de se contenter de tirer par dessus…ce n’est pas forcément la même chose en NBA. Sur cet exemple, la taille et la longueur de bras de Thompson lui permettent de gêner efficacement le tir, de bien le contester.

Là où aux niveaux inférieurs, Zion pouvait se créer des tirs de bonne qualité « juste » en sautant et tirant comme ici, en NBA, lorsque le défenseur 20, 30 ou 40 centimètres de plus d’envergure il est capable de contester le tir de plus loin, et donc de faire chuter la qualité de ce dit tir et sa probabilité de réussite.

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Autre défaut de Zion : son manque de verticalité. Ici aussi, ça peut paraître contre-intuitif et paradoxal si vous avez avalé quelques vidéos de highlights du dunkeur fou qu’est Williamson depuis ses années lycée.

En réalité, c’est un « défaut » à largement relativiser : par rapport aux autres intérieurs NBA et de ce qu’on peut attendre d’un intérieur classique, Williamson n’est pas l’athlète le plus aérien sur du jeu posé, ni n’apporte un vrai spacing vertical.

Williamson a surtout du mal à décoller très haut lorsqu’il n’a pas beaucoup d’élan avant de s’élancer. Et pour cause : sa carcasse énorme ne peut pas se soulever toute seule en un clin d’oeil. C’est une question de physique. Avec une course et une fois lancé dans l’espace, il est fabuleux (et très au-dessus de la moyenne pour son poids) pour prendre de l’altitude, mais sur du jeu posé où ce genre de course d’élan est assez rare à prendre, il ne peut pas décoller très haut très vite instantanément.

Par ailleurs, l’explosivité pure n’est pas le seul facteur dans cette équation : il demeure petit avec une envergure de bras pas extraordinaire. En somme : il n’a pas les mensurations physiques pour rattraper la (petite) lenteur de décollage à froid, et vice versa.


Il convient de souligner sur cette action la superbe rotation défensive de Collin Sexton qui parvient même à aller chercher le contre. Mais un intérieur « classique » serait sans doute allé plus haut un peu plus vite, sans exposer la balle à cette hauteur là (assez basse) où Sexton a pu la contrer. Pour caricaturer très grossièrement : si c’était Anthony Davis, Sexton aurait tapé sur le coude et fait faute.

Toute la question qui reste à déterminer est la suivante : à quel point ce défaut, ou limite est-il important ?

Encore une fois, j’insiste volontairement, il faut percevoir ce défaut uniquement relativement à son positionnement d’intérieur. Zion Williamson ne sera sans doute jamais une belle cible de catch & finish, ni un intérieur capable d’apporter du spacing vertical (finir des alley-oop très haut, scorer malgré la défense, etc).

D’un côté, on s’en fiche un peu : Williamson n’a jamais autant de valeur que lorsqu’il a la balle dans les mains. C’est un véritable intérieur de périmètre : sa force est de pouvoir créer loin du cercle, balle en main, face à des défenseurs pas aptes à le contenir dans ces situations.

De l’autre, on est quand même un peu obligé de le remarquer. En gardant en tête qu’au moment de pondérer ses forces et faiblesses, ça ne sera peut être pas important du tout…mais en sachant aussi que la création de spacing vertical demeure une clé importante du jeu qui permet de déverrouiller certains types de défense, au même titre que la capacité d’un intérieur à faire un Pick & Pop, celle d’un porteur de balle à dégainer en sortie de dribble, ou à savoir passer par dessus une prise à deux, ou pour un intérieur d’être un bon passeur sur « Short Roll », etc.

Si Williamson est appelé à jouer poste 5 dans des line-ups small ball de rêve, c’est une option tactique qui ne sera pas disponible.

Voilà un autre exemple de ce manque de « pop » vertical, s’il était encore utile de vous convaincre :

Williamson est clairement en très bonne position, sous le panier, mais ne peut pas prendre d’élan. Conséquence : le dunkeur fou aux innombrables mixtapes doit se contenter d’un lay-up à peine au niveau du cercle plutôt que d’un dunk aérien tout fait. Il n’a pas cette présence implacable que peuvent avoir d’autres intérieurs qui, une fois sous le cercle avec la gonfle, sont quasi tout le temps capables de transformer la situation en panier.

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Autre exemple d’un domaine où Zion Williamson peut encore largement s’améliorer : le jeu au poste bas.


Ce tir et cette possession ne sont pas satisfaisants pour différentes raisons.

D’abord, l’exécution du geste en elle-même : au moment de s’élever pour prendre le tir, ses appuis ne sont pas assez bien orientés. Il serait préférable que ses pieds fassent un peu plus face au panier plutôt que d’être à ce point perpendiculaire, pour faciliter la rotation pendant le turnaround (ici, il doit faire plus d’effort et donc être moins précis dans son pivot).

Également, Zion shoot son turnaround par dessus la « mauvais » épaule : en étant gaucher et shootant ainsi, la rotation se fait autour de l’épaule droite (qui devient l’axe de rotation). L’épaule gauche est donc celle qui se retrouve « à l’extérieur » et doit effectuer un long chemin pendant la rotation tandis que la droite bouge peu. Or, l’épaule gauche est le côté où se trouve la balle, donc celui où le bras shoot et donc celui il faut être précis, et effectuer autant de mouvement rend la recherche de précision on ne peut plus compliquée. À l’inverse, shooter par dessus l’épaule gauche en étant gaucher est un acte beaucoup plus naturel.

Être capable de shooter des turnaround jumper par dessus les deux épaules et donc en tournant dans n’importe quel sens est un exercice extrêmement compliqué (ce n’est pas pour rien si on retient facilement Jordan ou Kobe comme étant ceux capables de le faire très bien : il n’y a pas des tonnes).

Enfin, et surtout, c’est la décision en elle-même qui n’est pas bonne : au-delà d’avoir choisit le « mauvais » côté, le fait même de prendre un turnaround jumper alors que ce tir là ne fait pas partie de son répertoire classique est très discutable. Alors pourquoi ? Vraisemblablement, et comme souvent lorsqu’un joueur qui ne le maîtrise pas déclenche un turnaround : c’est une solution par défaut. Face à un adversaire comme Larry Nance (à la fois plus grand, plus long et plus lourd) il semble peu probable que les moves du répertoire de Zion (drop step, spin move) aient été suffisants pour créer une suffisamment bonne séparation et donc un bon tir. Du moins c’est ce qu’on peut penser que Zion se dit, et sur le papier vu la différence physique, ça pourrait en effet être le cas. Un défaut qu’avait par exemple Julius Randle durant ses deux premières saisons très timides (shootant quantité de fadeway, ce qu’il n’avait jamais fait, plutôt que d’être agressif face à des athlètes NBA enfin de son calibre).

Plusieurs questions se posent. D’abord, Williamson va-t-il arriver à améliorer son turaround jump-shot ? Cela reste un exercice compliqué, et lui qui n’est pas un shooteur naturel ne part pas avec un avantage. Ensuite, Williamson va-t-il arriver à être un bon joueur poste bas ? Même en rendant quelques centimètres aux défenseurs, va-t-il être capable d’utiliser son même répertoire de moves et même de l’étoffer. Enfin, même s’il n’y arrive pas, est-ce grave ? Pas vraiment. Étant encore au tout tout tout début de sa carrière, chercher à délimiter les contours de là où il est bon et là où il l’est moins est tout à fait normal, mais à l’avenir, si Zion Williamson se retrouve défendu sur Larry Nance, le bon play-calling offensif est peut être d’appeler une ISO dans le périmètre pour le laisser attaquer l’espace, plutôt qu’un poste bas où son manque de centimètres se fait ressentir.

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Pour cet exemple suivant, pas mal de choses à dire.

Le contexte d’abord : New Orleans joue un système très simple en semi-transition de hand-off pour lancer Zion Williamson en mouvement sur un drive.


La première chose à noter c’est que Thompson, vétéran aguerri, ne se fait pas avoir par l’écran et décide de passer dessous, neutralisant ainsi une grande partie de la valeur que pouvait avoir ce hand-off. Le manque de shoot de Williamson, et notamment dynamique (en sortie de dribble) réduit sa gravité de scoreur dans le périmètre, ce qui permet à Thompson ici de ne pas le craindre lorsqu’il est loin du panier, et de rester sous l’écran, en retrait pour mieux le contrecarrer lorsqu’il se rapproche du cercle.

Et en effet, malgré sa vitesse et agilité, Williamson n’arrive pas à se défaire complètement de Thompson, et n’a que très peu d’espace une fois au panier pour scorer.

Un autre problème, déjà évoqué plus haut, ressort sur cette action : l’explosivité. Cette fois pas pour du catch & finish, mais sur du drive.

Williamson semble avoir bien moins d’explosivité et de verticalité en fin de drive et/ou dans le trafic (ie : lorsqu’il n’y a pas beaucoup d’espace autour pour bien décoller). Ici, Thompson arrive à rester coller jusqu’au moment du tir, et Zion n’arrive pas à exploser à partir d’un appui pour monter carrément au dunk (comme certains joueurs de périmètre de type LeBron, Durant et autres ailiers). Le lay-up pris ici est encore en dessous du cercle malgré son élan.

Sur la finition en elle-même, ici aussi son manque d’une envergure de bras très grande apparaît. Il ne possède pas les longs bras pour placer le ballon très loin de son corps, et surtout à distance du défenseur, tandis que les longues mensurations de Tristan Thompson semblent une nouvelle fois bien le gêner au moment de finir.

Notez aussi comme Williamson utilise sa main gauche, et donc effectue un lay-up « mauvaise main » (main gauche sur un drive à droite). Son toucher de balle main droite n’est pas encore si bon que ça, ce qui le pousse à plutôt faire confiance à sa gauche (même sur un tir compliqué) qu’à sa droite (même sur un tir plus facile). Lorsqu’il drive main gauche, Zion a démontré à Duke être tout à fait capable d’utiliser sa grande carrure pour bloquer l’adversaire, sécuriser sa position et shooter de la « bonne » main bien en face du cercle. Or, ici, notez bien qu’il ne va pas au contact ni n’utilise son épaule gauche pour bloquer Thompson (ce faisant, il serait alors forcé de shooter main droite) et se voit obligé de shooter main gauche sans trop pouvoir bloquer Thompson et tenir son territoire sous le cercle.

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En parlant de finition : déjà l’an passé à Duke, Williamson avait parfois un peu plus de mal que l’on aurait voulu à conclure ses drives.

Son toucher de balle est intrinsèquement très bon, a fortiori pour son poste et son rôle. Ce toucher se retrouve d’ailleurs sur jump-shot, ou lorsqu’il tente de finir autour du panier sur certaines autres situations (cuts, catch & finish, P&R, poste bas, etc).

Le problème n’est donc pas le toucher en lui-même…mais son toucher lorsqu’il est en mouvement. Arriver à ajuster la mire et à être précis dans ses lay-ups est évidemment plus dur lorsqu’on est soi même en mouvement. Or, Williamson arrive toujours lancé à fond la caisse sur ses pénétrations.


C’est ce qui fait sa force, notez bien, de pouvoir attaquer aussi rapidement et avec autant de férocité depuis le périmètre lorsqu’on est un intérieur, mais la conséquence est de souvent arriver au panier à pleine vitesse (parfois un peu trop vite même, hors de contrôle).

Une solution qui pourrait l’aider à cet égard ça serait de régler un autre problème, que l’on voit également dans cette séquence : sa tendance à toujours préférer décoller à partir de deux appuis plutôt qu’un seul.

Zion est un athlète unique, capable de faire bondir son énorme carcasse dans tous les sens pour se rendre au panier comme s’il rebondissait sur des trampolines. Une poignée de personnes (pas joueurs NBA, personnes) au monde sont sans doute physiquement capables de tels exploits avec ce poids là. C’est un atout inestimable qui fonctionnait (fonctionne ?) à merveille, qui ne l’a jamais poussé à vouloir faire autrement. Plus que simplement cette caractéristique de « rebonds », son coffre et si épais et son contrôle du corps si incroyable que même pour scorer au panier, se jeter dans la mêlée à partie des deux pieds ancrés au sol, absorber le contact et s’ajuster a toujours superbement fonctionner. En conséquence, Zion semble n’avoir jamais appris à utiliser de double pas, ou de footwork plus « subtil » au moment de finir.

Sauf que, déjà en NCAA, se jeter à deux pieds dans le tas ne fonctionnait plus automatiquement : les défenseurs universitaires plus solides et plus grands représentaient des obstacles plus difficiles à surmonter.

Mais surtout : utiliser des doubles pas et apprendre à décoller à partir d’un appui solutionnerait ce problème de finition en mouvement. Il lui serait beaucoup plus facile de relâcher le surplus d’énergie accumulé pendant le drive (nécessaire pour dépasser le défenseur) et ainsi être plus stable et plus en contrôle pour tirer.

Actuellement, en arrivant à fond la caisse et en sautant sur ses deux pieds en même temps, il lui est difficile de maîtriser cette énergie/momentum (comme sur l’exemple ci-dessous, on le voit bien continuer sa course et sortie de l’image). Le double pas permet d’être plus en contrôle, de libérer une première fois puis une seconde (plus facile de porter deux sacs de 20 kg qu’un seul de 40kg, pour l’amortissement par le sol, c’est pareil). Certains joueurs comme Jimmy Butler par exemple utilisent même le double pas pour carrément ralentir, laisser passer le défenseur (lancé), et tranquillement se réajuster après le deuxième pas. Il n’y a pas forcément besoin d’être le plus rapide.

Notez d’ailleurs que, encore une fois, Zion cherche à tout prix l’élimination par la vitesse plutôt que d’attaquer le contact et Tristan Thompson (ou de tenter un drive plus nuancé avec changement de vitesse/direction). En effet, Williamson arrive à être plus rapide que Thompson et à arriver au panier pour le lay-up, mais à quel prix ? (hors de contrôle, pas en bonne position pour finir, comme développé juste au-dessus). Apprendre à pénétrer de manière bien plus posée et subtile pourrait sans aucun doute l’aider à épurer la qualité de ses lay-ups au cercle (il l’a montré quelques fois en NCAA).


Cet autre exemple de drive, à partir du même système de jeu et depuis la même position, reprend un peu ces mêmes défauts.

Ici aussi, il veut faire la différence sur de la vitesse, sauf que cette fois, John Henson se tient à bonne distance tant il ne craint pas du tout le jump-shot. Et lorsqu’un switch surgit de manière surprise (Dellavedova se retrouve à lui barrer la route), Williamson est tête baissée, à fond la caisse, et déclenche plus ou moins par défaut son classique « décollage à partir de deux appuis + se jette sur le défenseur pour absorber le choc et s’ajuster ». Au final, la qualité du tir qu’il prend est vraiment mauvaise, tant en termes de rentabilité que de probabilité de réussite.

Là également, savoir utiliser le double pas aurait pu par exemple lui servir éviter Dellavedova, le contourner de manière plus contrôlée (sur un Euro step, ou tout simplement deux pas pour passer autour de lui) et aller obtenir un lay-up proche du panier.

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Comme l’illustrent ces quelques exemples, Zion Williamson confirme tout ce qu’on pouvait penser de lui à la fin de son cursus NCAA et durant le processus pré-Draft : c’est un diamant brut…qui reste encore à polir.

Malgré toutes ces imperfections, il est important de noter que Zion est d’ores et déjà un joueur d’impact pour les Pelicans, scorant de manière impressionnante en dépit de tous ces défauts techniques, de son rôle limité et de son acclimatation à une ligue et un jeu très différent.

Il y a déjà de quoi faire donc, et il y a peut-être encore plus à découvrir avec le temps et les vertus de la maturation.

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Disclaimer : L’analyse faite ici est relative à celle déjà effectuée durant toute sa saison NCAA à Duke. Il ne s’agit pas tant d’une analyse du joueur à partir de ces actions en question que d’une illustration de tendances déjà remarquées en s’appuyant sur les quelques séquences d’ici. Tirer des conclusions ou analyser un joueur au prisme d’un seul match, ou pire encore, une petite poignée de possessions serait tout autant futile qu’erroné.

Si une analyse plus complète, s’appuyant sur un échantillon plus gros et présentant plus de matériel, du jeu de Zion Williamson vous intéresse, retrouvez ici son profil de Draft complet établit sur l’ensemble de sa saison universitaire.

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2 réflexions sur “Film Room : les imperfections et marges de progression de Zion Williamson

  • frednetick

    Il me semble que son retour ait un peu attenué son appétence au contact et son explosivité, il joue avec le frein à main c'est palpable par rapport à sa saison à Duke. Le spacing vertical il l'avait de même que la capacité extrême à finir au contact grâce à sa main gauche. A voir sur la durée.

  • Guillaume

    Non je ne suis pas d'accord, d'autant plus que le cliché de "il revient de blessure il est rouillé" est assez faux en l'occurrence, je trouve qu'il joue à fond la caisse de la même manière qu'à Duke (pour ça d'ailleurs que NOP l'a gardé bien au chaud plus que ce qu'il ne fallait même, par précaution pour qu'il soit très en forme).

    Comme précisé, ce ne sont pas des observations temporaires sur ce match ou ce début de saison en particulier, ce manque de verticalité ou cette non recherche du contact peuvent se voir sur des dizaines et des dizaines d'images NCAA (cf vidéos pré-Draft, ou match de Duke même)

    Après en effet faudra voir sur la durée en NBA…mais on l'a déjà vu sur la durée en NCAA, ce sont de vraies tendances qui n'ont rien à voir avec un retour de blessure.

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