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Masai Ujiri : « Avant, on retenait tous notre souffle quand Pascal Siakam tirait à 3-pts ou lorsqu’il partait en contre-attaque »

S’il y a un bien un joueur qui continue d’impressionner tout le monde en NBA de par son ascension fulgurante, c’est bel et bien Pascal Siakam. En effet, l’ailier de Toronto est maintenant un All-Star pour la première fois de sa jeune carrière.

Drafté à la 27e place en 2016 par les Raptors, Siakam était méconnu du grand public et personne ne s’attendait à ce qu’il devienne le joueur qu’il est aujourd’hui. Durant son année rookie, le Camerounais est apparu à 55 reprises sur les parquets avec en moyenne 15 minutes de temps de jeu. Il a aussi passé pas mal de temps avec les Raptors 905, l’équipe affiliée de G-League à l’époque qu’il a mené au titre en étant nommé MVP des finals.

Lors de sa saison sophomore, Pascal s’est imposé comme un joueur de rotation important pour Toronto et a disputé 81 rencontres dont 5 en tant que titulaire. Avec en moyenne 20 minutes de temps de jeu, il a compilé 7,6 points et 6,9 rebonds tout au long de l’année. La suite on la connaît tous, il explose totalement lors de la saison 2018-2019 en étant un titulaire incontestable au poste 4 sous Nick Nurse d’une équipe canadienne qui est allée jusqu’au titre en juin. Au cours de cette saison, Siakam a enregistré 16,9 points et 6,9 rebonds de moyenne. Un trophée de Most Improved Player pour couronner le tout se sont ajoutés à tout ça.

Un joueur drafté à la 27e place n’est pas forcément le genre de joueur qui devient une des pièces maîtresses de son équipe. Mais pour Pascal, peu importe la place à laquelle il a été drafté, cela ne définit en rien sa motivation.

« C’est ce que j’ai imaginé pour moi-même. » A déclaré Pascal. « J’ai toujours pensé que c’était possible pour moi d’être All-Star. Si vous n’essayez pas d’être le meilleur, alors pourquoi êtes-vous là ? Peu importe, où vous êtes sélectionné. J’ai toujours cru que je pouvais être meilleur que ce que j’étais. Je savais que je devais travailler plus dur que les autres, non seulement parce que j’ai commencé le basket-ball en retard, mais aussi parce que j’avais l’impression de ne pas être là où je devais être. »

Cette saison, il est le leader offensif de son équipe avec en moyenne à 23,5 points et 7,5 rebonds et Toronto est actuellement à une solide 2e place à l’Est avec un bilan de 40 victoires et 15 défaites. Cette progression constante n’est pas étonnante pour le coach des Raptors, Nick Nurse. Cela montre selon lui le sérieux et la motivation de son joueur.

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, il s’est mis au travail. » A déclaré Nurse. « Il a pris du temps et a fait preuve d’une grande motivation, tout en gérant tout ce qui arrivait à chaque fois. »

Et s’il y a un point sur lequel Spicy P s’est nettement amélioré, c’est du côté de l’attaque. Lors de sa première et deuxième saison à Toronto, le Camerounais tournait en moyenne à 14 et 22 % de réussite derrière la ligne. Mais depuis sa 3e année en NBA, il rentre en moyenne 36 % de ses tirs à 3-pts ce qui est une force en plus pour Masai Ujiri.

« Avant, on retenait tous notre souffle quand il tirait à 3pts ou lorsqu’il partait en contre-attaque. » A déclaré Ujiri avant les finales NBA l’an dernier. « Maintenant, nous n’avons plus besoin de le faire. »

Il est vrai qu’un poste 4 capable de stretcher le terrain de par son tir à longue distance fait grandement partie de ce que recherchent les équipes aujourd’hui.

À l’époque déjà, un superviseur de jeunes talents avait remarqué Siakam avant qu’il ne se fasse drafter.

« Je l’ai vu venir. » A déclaré Rico Hines, « Parce qu’il y a travaillé durement. »

Cette éthique de travail, Siakam l’a tient de ses parents et plus précisément de son père qu’il a perdu dans un accident de voiture en 2014.

« Mon père est une partie de qui je suis, c’était un gros travailleur et quelqu’un qui s’efforçait d’atteindre ses objectifs et de faire en sorte que sa famille se porte bien. J’ai toujours admiré cela. » A déclaré Siakam. “Ma mère travaillait tellement dur. J’avais deux parents qui travaillaient dur autour de moi. Après avoir perdu mon père, j’ai ressenti la douleur de cet accident et compris quel était son rêve, j’ai consacré ma carrière de basketteur à ce que nous voulions réaliser et accomplir. Il ne s’agissait pas de gagner ou de perdre et de savoir qui est le meilleur. Il s’agissait de l’honorer, de garder son héritage vivant et de faire en sorte que je le rende fier. Cela a changé tout l’état d’esprit de ma carrière de basketteur. Cela m’a donné un élan que je n’avais jamais eu auparavant. Quand j’avais envie de ne rien faire ou que j’étais découragé, je pense toujours à lui et cela m’aide à aller de l’avant. »

L’agent de Siakam, Todd Ramasar, a toujours cru en son joueur.

‘De mon point de vue, ce n’est pas un coup de chance. Dès qu’il est entré dans le gymnase et qu’il a terminé son premier entraînement, Rico s’est approché de moi et m’a dit : ‘Todd, qu’en penses-tu ? Et j’ai dit : ‘Il a le potentiel pour être un joueur de haut niveau et un All-Star permanent.’

Déjà lors de sa saison rookie, son coéquipier Kyle Lowry croyait en Pascal. Et il faut croire qu’il ne s’est pas trompé.

‘Déjà lors de sa première année, je croyais en lui à l’époque. J’ai vu à quel point il était déterminé.’

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