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Alex Len : « À Atlanta, les gars pensaient à eux, à combien de points ils allaient marquer »

À partir du moment où Clint Capela a été envoyé aux Hawks, tout le monde se doutait qu’Alex Len, qui portait alors le maillot d’Atlanta, n’allait pas rester un coéquipier de Trae Young bien longtemps. Len lui-même d’ailleurs. Du coup, il n’a pas été surpris au moment du trade qui lui a fait prendre, en compagnie de Jabari Parker, la direction de Sacramento, même s’il était déçu de quitter Atlanta, où il voulait prolonger cet été.

« Je voulais rester à 100%. J’aime le coaching staff, j’aime mes coéquipiers… Tout le monde était sympa, ça donnait l’impression d’être une famille. L’année dernière, on pouvait voir qu’ils progressaient. Tout le monde s’améliorait en fin de saison. On a mal commencé cette fois malheureusement… Je pense qu’on avait trop de jeunes, il n’y avait pas assez de vétérans et de leadership dans le vestiaire. Cette saison ne s’est pas passée comme prévu, donc ils devaient faire des changements. C’est le business, et je comprends qu’ils devaient le faire. » Alex Len.

Le cinquième choix de la draft 2013 a par contre été plus surpris par la contrepartie obtenue en échange : un autre pivot, en la personne de Dewayne Dedmon. Et avec un gros contrat en plus, 13 millions la saison, pendant encore un an et demi minimum. Contrat que n’avaient pas voulu lui proposer les Hawks l’été dernier pour le garder.

« Ils ne voulaient pas le payer pendant la dernière free agency, donc ça n’avait pas de sens pour moi. S’ils le voulaient, ils n’avaient qu’à lui proposer un contrat. Maintenant ils l’ont comme remplaçant et ils le payent malgré tout. » Alex Len.

Beaucoup de déception donc chez l’Ukrainien de 26 ans, qui tournait à 8,7 points et 5,8 rebonds à Atlanta avant de se faire trader. Mais il a au final trouvé une nouvelle chaussure à son pied à Sacramento.

« Vous savez, c’est comme ça. Je ne voulais pas partir d’Atlanta et c’est arrivé. Je ne savais pas à quoi m’attendre en allant à Sacramento mais une fois que je suis arrivé, c’était une bonne surprise. J’aime l’équipe, on gagnait des matchs et je pouvais jouer mon rôle, qui est d’ailleurs mieux défini ici. » Alex Len.

Le pivot a perdu presque deux minutes de jeu en moyenne sur les neuf rencontres jouées avec Sacramento par rapport à son début de saison avec Atlanta, mais il a effectivement été très important sur le terrain, avec une contribution au scoring en baisse (6,6 points contre 8,7) mais un travail au rebond et en défense plus régulier et conséquent (7,1 prises avec les Kings, contre 5,8 avec Atlanta et 1,4 contres contre 0,8). Résultat ? Six victoires pour trois défaites depuis son arrivée. Len a aussi loué la culture de la gagne présente dans le groupe de Luke Walton. Assez étonnant pour une équipe qui n’a pas fait les playoffs depuis un bon bout de temps.

« Il y a une ambiance bien différente autour de l’équipe parce qu’on se battait pour la huitième place. Quand j’étais à Atlanta, c’était compliqué de jouer en sachant qu’on n’allait pas faire les playoffs. Pendant les matchs, les gars pensaient à eux, à combien de points ils allaient marquer. À Sacramento, l’équipe et les victoires sont au centre de tout. On s’en fout du nombre de points qu’on score, on veut gagner. Tout le monde jouait bien plus dur, tout le monde se donne à fond et ça nous rend les choses plus faciles parce que tout le monde est meilleur. » Alex Len.

Avec 461 rencontres disputées sans la moindre minute passée sur un terrain en playoffs, le pivot des Kings est le recordman en activité de la NBA dans ce domaine.

« Perdre, ça vous pèse. Vous jouez pour vous et vos stats, vous vous rendez compte que les gars commencent à ne plus faire la passe de plus qui permet d’avoir un tir encore meilleur. Ils ne pensent qu’à leur ligne de stats. C’est naturel, tout le monde le fait. À un moment, on se dit : « OK, on ne gagne pas. Il faut au moins que mes stats aient de la gueule. » C’est ce qui est important quand viennent les négociations pour les nouveaux contrats. Quand l’équipe ne gagne pas, tout le monde se dit que c’est à eux de montrer de quoi ils sont capables. » Alex Len.

À la base titulaire, Len n’a pas gardé son poste bien longtemps, la faute à un mauvais début de saison, en partie causée par une blessure à la cheville. Il a malgré tout pu contribuer un peu en défense, malheureusement pour lui, il était un peu seul.

« Je ne pense pas que c’était logique de se plaindre de notre attaque, parce qu’on marquait beaucoup de points. Notre problème, c’était la défense. On n’arrivait pas à avoir des stops. Quand Trae Young et John Collins se trouvent sur pick-and-roll et que Kevin Huerter ou De’Andre Hunter mettaient leurs tirs, on était compliqué à battre. Mais en défense, ce n’était pas ça. Peut-être que les jeunes étaient en train d’apprendre, je ne sais pas… En tout cas, on devait progresser là-dedans. » Alex Len.

Mais malgré cette faiblesse dans leur moitié de terrain, Len garde un sentiment d’inachevé sur le plan collectif.

« Pour être honnête, je pensais qu’on pouvait terminer huitième. Notre roster n’est pas pire que celui d’Orlando par exemple. On a assez de talent, mais on était un peu trop jeune, pas assez prêt. On pensait que les jeunes allaient progresser beaucoup plus vite, mais vous ne pouvez pas leur en vouloir, parce qu’ils sont rookies. Ça m’a pris trois ans en NBA pour finir par comprendre ce qu’il se passait. » Alex Len.

Par contre, individuellement, Len est plutôt content de sa progression depuis son arrivée à Atlanta.

« Je pense que mes deux saisons là-bas m’ont fait beaucoup progresser, plus que mes cinq à Phoenix. J’ai montré que je pouvais tirer à trois points, je me suis amélioré à la finition près du cercle, je suis bien meilleur en défense… J’ai aussi appris à traverser des moments compliqués, comme j’ai pu aussi le faire à Phoenix. » Alex Len.

Via The Athletic.

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