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Michael Jordan évoque sa mentalité, son « mariage » avec Phil Jackson et ses lettres à sa maman

On ne voit quasiment jamais Michael Jordan en interview, mais à quelques jours de la sortie du documentaire « The Last Dance » sur Netflix et ESPN, il était l’invité de Robin Roberts dans Good Monring America. Il a justement évoqué cette dernière saison avec les Bulls, et ce dont il se souvient le plus.

« Nous avons essayé de profiter de cette saison sachant que ça allait prendre fin. La saison a commencé en gros quand Jerry Krause a dit à Phil (Jackson) que même s’il faisait une saison à 82-0, il n’aurait pas l’opportunité de revenir. Et moi j’étais marié à lui. Alors s’il n’était pas le coach, je n’allais pas jouer. Donc Phil a commencé la saison en disant : C’est la dernière danse (The Last Dance). Et nous avons joué ainsi. Mentalement, durant la saison, comme nous savions que ça allait se terminer, cela nous a poussés à nous concentrer pour finir ça bien. Aussi triste que cela puisse paraître, au début de l’année nous avons essayé d’apprécier cette année et de bien la finir. » Michael Jordan

Il est également revenu sur le moment où il a commencé à prendre la lumière, c’était lors du titre universitaire avec North Carolina face à Georgetown. Il a inscrit le game winner et il explique dans le documentaire qu’il est passé de Mike à Michael

« Avant ça personne ne savait qui j’étais. J’étais un gamin à la fac, on me connaissait à l’Université, mais en dehors, j’étais juste connu comme Mike Jordan. Quand j’ai mis ce shoot, mon nom est devenu Michael Jordan. Et je pense que ça a résonné chez beaucoup de gens en dehors d’UNC. J’ai commencé à accumuler les succès en ce nom le reste de ma carrière. Ce n’était plus Mike, c’était Michael. » Michael Jordan

A la fac il avait l’habitude d’écrire des lettres à sa mère, dont une pour s’excuser auprès d’elle de la grosse facture de téléphone.

« C’est un peu différent aujourd’hui. Pour être franc, j’avais une facture de téléphone qui était de 600$ ou peut-être un peu moins, et je n’avais que 20 dollars sur mon acompte. Mes enfants vont rigoler quand ils vont voir ça, mais à l’époque nous utilisions des timbres et je devais demander à ma mère de m’envoyer des timbres. Quand vous allez voir le documentaire, vous allez voir beaucoup de choses que les gens ont tendance à oublier, que la vie était comme ça. Nous n’avions pas Instagram, Twitter. Il fallait vire la vie comme elle venait, il fallait la protéger précieusement chaque jour et tu apprenais l’éducation, tu passais du temps avec tes amis et ta famille. Ce n’était pas via un téléphone, c’était en vrai et tu envoyais des lettres. Vous savez, pour moi, c’est sans doute la chose la plus rafraîchissante, c’est qu’elle a gardé toutes mes lettres. En un sens c’est embarrassant, mais c’est rafraîchissant le fait que je prenais le temps de lui envoyer des lettres pour lui dire que je l’aimais, et ce dont j’avais besoin à la fac (rire). » Michael Jordan

Enfin il a évoqué sa fameuse mentalité et sa philosophie : transformer le négatif en positif.

« Ça vient de mes parents. Mon père a travaillé à General Eletric pendant des années, il essayait de subvenir à nos besoins. Il voyageait partout, notamment en Caroline du Sud et Caroline du Nord. Ma mère a travaillé dans une banque, à Corning Glass, c’était des gros bosseurs. Ils m’ont transmis ça, mais pas seulement à moi, aussi à mes frères et sœurs. J’ai vécu par procuration à travers eux, j’ai appris d’eux, et c’est devenu dans ma nature. J’ai toujours essayé de transformer le négatif en positif. Malheureusement des choses comme ça arrivent dans nos vies et j’ai essayé d’apprendre à mes enfants : prenez-le négatif, tirez-en les leçons et transformez-le en quelque chose de positif. Et tout ça, ça vient de mes parents. » Michael Jordan

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