Kareem Abdul-Jabbar raconte comment il est devenu ami avec Bruce Lee et le rôle capital que cela a joué dans sa carrière
Parmi les moments assez incroyables en marge de la NBA qu’on a pu voir, le combat entre Kareem Abdul-Jabbar et Bruce Lee, dans le film Game of death (le jeu de la mort en VF, datant de 1978). Voir Bruce Lee, du haut de son mètre 72, échanger des coups avec le pivot des Lakers à l’époque, qui mesure 2m18, est assez incroyable. Et a été rendu possible par l’amitié qui liait les deux hommes.
« Cette amitié a commencé quand j’étais à UCLA, juste avant le début de ma troisième année. J’ai choisi de continuer à étudier les arts martiaux orientaux. Je suis retourné à Los Angeles et je connaissais quelqu’un qui m’a recommandé de m’entrainer avec Bruce Lee. Je suis allé chez lui, et il m’a demandé ce que j’avais commencé à apprendre, comment je m’entraînais, ce que j’avais fait… Et il m’a dit de frapper un punching-ball. Il était derrière le sac, le tenait et me demandait de donner des coups de poing et des coups de pied. Ensuite, sa femme Linda est arrivée, et il m’a demandé de tenir le sac pendant qu’elle frappait dedans. Je me suis dit : « OK, pas de problème. » Mais quand elle a frappé, la force qu’elle a mise dans son coup m’a fait reculer de plusieurs pas. Linda ne pesait pas beaucoup plus de 55 kilos et pouvait frapper aussi fort que ça… J’ai tout de suite voulu m’entraîner avec lui après ça. Ce qu’on a fait pendant les quatre années suivantes. Je me suis plutôt bien débrouillé. J’étais capable de me défendre, et c’était le but. » Kareem Abdul-Jabbar
Et selon Abdul-Jabbar, ce sont ces entraînements avec Bruce Lee lui ont permis de jouer aussi longtemps, 19 saisons et 1560 matchs de saison régulière, sans connaître de grave blessure.
« Bruce mettait toujours l’accent sur l’importance des étirements. Avant de s’entrainer, on n’arrêtait pas de s’étirer. Et c’était la clé. J’ai fait du yoga pour passer un palier là-dedans également. C’est la meilleure chose que je pouvais faire pendant l’intersaison pour ne pas me blesser. Je travaillais ma force, de ma souplesse et de mon cardio. Je ne prenais que deux semaines de repos chaque année. Sinon, je travaillais au moins trois ou quatre fois par semaine. » Kareem Abdul-Jabbar.
KAJ a tourné en carrière à 24,6 points, 11,6 rebonds, 3,6 passes décisives et 2,6 contres par match.
Via ESPN