Bradley Beal explique le déclic qu’il a eu : « Je pense que c’est durable »
Non sélectionné au All-Star Game malgré de belles performances individuelles, Bradley Beal a envoyé un message après l’annonce de cette non-sélection. Lors des 22 matchs qui ont précédé la suspension, l’arrière des Wizards a évolué à un niveau qu’il n’avait sans doute jamais atteint. Il a enchaîné les très grosses performances et tourné à 35.8 points, ce qui l’a replacé second au classement des meilleurs scoreurs NBA (30.5 points par match). Une des clés ça a été son agressivité. Il confie à The Athletic qu’il a eu un déclic.
« J’ai le sentiment qu’il y a eu un déclic. J’ai changé la façon dont je pense au jeu. J’étais juste plus agressif. J’avais simplement l’état d’esprit : ‘je suis le meilleur joueur sur le terrain, et je vais le montrer.' » Beal
Cette agressivité s’est traduite par un grand nombre de lancers francs tentés. 18 face aux Hawks, 18 face aux Bucks, 15 face aux Nets. En moyenne il a tenté plus de 10 lancers francs lors des 22 derniers matchs. Durant cette série, Beal a notamment enchaîné deux rencontres en 24 heures à 53 et 55 points, ce qui n’avait plus été réalisé depuis plus d’une décennie. Il pense pouvoir continuer sur cette belle lancée.
« Je pense que c’est durable. J’ai changé ma façon de jouer, désormais je ne cours plus partout. Je vais directement à l’essentiel. Une autre chose importante pour moi c’est que j’allais sur la ligne des lancers. Et je pense que cela m’ouvre bien des choses. » Beal
Les stats semblent corroborer ses dires, alors qu’il prenait 8.9 shoots dans la raquette avant la série de 22 matchs, lors de celle-ci il en prenait 10.9.
« Quand j’attaque le cercle, que je monte au dunk, cela me donne plus d’opportunités de scorer et de créer. » Beal
Surtout quand il le fait avec réussite puisqu’il a shooté à 71% près du cercle lors des 22 rencontres. Sur la saison il est à 65%, ce qui est très bon, et seuls 5 arrières ont tenté de plus de tirs au cercle que lui : Damian Lillard, Jrue Holiday, Zach LaVine, Ben Simmons et Russell Westbrook.
« Si je conclus au cercle, que je finis malgré le contact, les gars vont commencer à reculer, ce qui me permettra d’utiliser mon shoot. Puis ensuite si tu me serres de près de nouveau, je vais pouvoir te déborder. Donc ça ouvre mon jeu. J’essaye de rester complet. J’essaye de continuer d’ajouter des choses à mon jeu de façon à être le meilleur possible. J’ai encore du pain sur la planche. » Beal
Les Wizards, mal embarqués dans cette saison, auront bien besoin d’un très grand Bradley Beal s’ils veulent avoir une chance de décrocher la 8ème place à Orlando.