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Remise du COVID, Doris Burke raconte « le vrai » Gregg Popovich : « J’étais stupéfaite »

« Sideline reporter » (journaliste au bord du terrain) et commentatrice pour ESPN et ABC, Doris Burke n’a pas connu que des moments de joie avec Gregg Popovich, loin de là. Il a même été à deux doigts de la faire pleurer durant les finales de conférence Ouest 2013 lorsque durant une interview sur le terrain, il avait répondu à toutes ses questions par, ‘turnovers’. Pourtant Pop reste le coach favori de la journaliste de 54 ans qui fût un temps elle-même meneuse de jeu à l’université de Providence.

« J’adore Gregg. Écoutez, je n’aime pas plus que quiconque ces interviews au bord du terrain, mais je vais vous raconter une histoire qui décrit bien qui il est. Il perd le match 7 des Finales 2013, je sors de la salle de Miami, et il arrive en face de moi, on va se croiser. Je ne veux même pas croiser son regard. Je baisse la tête, je m’écarte pour le laisser passer.

Et là il me pose une main sur l’épaule, me tourne vers lui et dit : ‘Qu’est-ce que tu vas faire de ton offseason maintenant ?’. J’étais stupéfaite, j’ai dit : ‘Et bien en fait je pars en voyage à Napa’. Il répond : ‘Doris, voilà l’email de ma secrétaire. Tu lui envoies un message, tu lui dis ce que tu fais’. Puis il m’a renvoyé un mail avec une liste d’endroits où je devrais aller. Ça représente mieux Gregg Popovich que tous ces moments très pénibles pour les journalistes au bord du terrain. » Doris Burke

Testée positive au coronavirus fin mars, Burke est aujourd’hui remise.

« Ce que j’ai surtout ressenti c’est de la fatigue et mal à la tête. Sur les deux premières semaines, je pensais juste avoir une mauvaise grippe, parce que mes symptômes ne correspondaient pas à ceux qui étaient décrits pour le virus, le souffle court, la pression dans la poitrine… je n’avais pas de symptômes qui faisaient peur. Donc pendant un moment, je ne pensais pas que je l’avais. Mais j’ai finalement décidé de me faire tester. Il a fallu attendre 8 jours pour avoir les résultats, et au moment où je les ai eus, je commençais enfin à en sortir. Est-ce que j’avais peur ? C’était plutôt de l’anxiété. Je dormais 16, 17 heures par jour, et le reste du temps je ne sortais pas du lit, donc je ne faisais pas grand chose. » Doris Burke

via New York Post

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