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Anthony Davis est la clé pour les Lakers selon Jared Dudley : « quelques fois il a tendance à être trop passif. Nous avons besoin qu’il soit agressif »

C’est avec un statut de favori, au même titre que les Clippers ou encore les Bucks, que les Los Angeles Lakers vont entrer dans la bulle. Bien sûr on pense à LeBron James comme la clé du succès des Californiens, comme l’évoquait Draymond Green récemment, mais pour Jared Dudley, la véritable clé ce sera Anthony Davis, auteur d’une magnifique saison en lieutenant de LeBron.

« AD sera le joueur le plus capital pour nous dans la quête du titre dans la bulle. » Jared Dudley

Et pour que les Lakers aillent au bout, Dudley veut voir un AD agressif

« C’est la première fois de sa carrière depuis peut-être Kentucky où chaque soir il n’a pas à être le principal scoreur. Je pense qu’il est si efficace, si altruiste que quelques fois il a tendance à être trop passif. Nous avons besoin qu’il soit agressif. Nous avons besoin qu’il soit au poste bas, même s’il peut continuer de mettre des shoots extérieurs, là il pourra provoquer quelques fautes et nous permettre d’être dans le bonus, comme un Shaq à l’époque, et ça les rendait tellement bons. Nous avons besoin d’être dans le bonus. » Dudlet

L’adaptation à la bulle pourrait être un autre facteur très important.

« Je mentirais si je vous disais que tout le monde est totalement à l’aise et qu’il n’y a aucune inquiétude sur comment ce sera. Je pense que nous savons tous que c’est un risque. Nous regardons tous les news et on ne cesse de voir tous les cas de corona qu’il y a à L.A., en Californie, en Arizona, à Miami, en Floride. Au bout du compte je ne pense pas que qui que ce soit craint la mort. Je pense qu’ils ont peur de pouvoir potentiellement l’attraper. Et ils pensent que ça craint de devoir être mis en quarantaine pendant 7 jours dans une petite maison dont ils ne connaissent rien. » Dudley

Lui se sent en sécurité, même s’il est conscience que mentalement et émotionnellement ce ne sera pas simple.

« Je suis à l’aise à l’idée d’aller là-bas. C’est juste un peu triste de devoir potentiellement être sans votre famille pendant 6 à 8 semaines, voire 3 mois selon les situations, donc c’est ça qui est le plus difficile. Mais je suis aussi excité de jouer un titre. Cela marquera l’histoire. » Dudley

Via Sports Illustrated

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