Patrick Beverley aime la bulle : « Il n’y a plus qu’à se concentrer sur le basket »
Les Clippers ont commencé leur camp d’entrainement à Orlando ce weekend, même si toute l’équipe n’est pas encore présente dans la bulle et arrive au compte goutte. Mais la bonne nouvelle pour les fans de la franchise californienne, c’est que les quatre mois sans NBA n’ont apparemment pas eu tant d’impact que ça sur les joueurs.
« Je sais qu’au niveau de la condition physique, on est plutôt en bonne forme. Ce n’est pas encore une forme qui nous permettra de jouer les matchs, mais j’ai été très surpris sur ce point. Pour ce qui est du mental, c’est un processus compliqué et on va devoir le traverser comme tout le monde. On ne vit pas chez nous, les conditions sont différentes. Je pense qu’en ce moment tout le monde essaie de s’adapter et de se préparer. Je pense qu’on est arrivé ici avec le bon état d’esprit, mais je pense aussi qu’on va devoir traverser beaucoup de choses pour être prêt. » Doc Rivers, le coach des Clippers.
Il faut dire que le technicien a dans son effectif de véritables cinglés de l’effort, qui n’ont pas dû prendre beaucoup de repos malgré la suspension de la NBA. C’est le cas notamment de Patrick Beverley.
« Pour moi, le basket c’est toute l’année donc je ne prends pas de vacances. J’ai fait ce que je faisais les dernières années : travailler sur mon corps, sur ma technique et sur mon mental. J’essaie de faire de moi le meilleur joueur de basket possible. J’ai de la chance d’être ici. » Patrick Beverley.
Et les Clippers ont aussi tout fait pour que le confinement des joueurs NBA soit studieux, en leur apportant du matériel de musculation chez eux par exemple. Tout simplement parce que la franchise californienne a de grandes ambitions : le titre. Et il ne faut rien laisser au hasard pour le remporter. Il a malgré tout fallu rester concentré et motivé, ce qui n’a apparemment pas vraiment été un problème pour les hommes de Doc Rivers.
« Je pense que tout le monde dans l’équipe… Vous savez comment on fonctionne. Tout le monde a son mot à dire que vous soyez le franchise player où que vous ne rentriez jamais sur le terrain. On écoute tout le monde, moi Kawhi Leonard, Paul George, Lou Williams… Tous les vétérans de l’équipe, on a essayé de garder contact avec tous les gars et de les contacter au moins une ou deux fois par semaine. Ce n’était pas vraiment une pause pour nous, parce qu’on communique beaucoup. Mais c’est clair que dire les choses face à face, ce n’est pas pareil que par message. On est tous frères ici, on s’entend très bien. On a juste repris les choses où on les avait laissées. » Patrick Beverley.
Pour ce qui est de l’expérience dans la bulle, Beverley, connu pour sa volonté de ne pas mettre de gants, a jusque-là apprécié.
« C’est très professionnel, très agréable. Toutes les installations sont au top. Il n’y a plus qu’à se concentrer sur le basket, ça permet de passer du temps pour soi, loin de sa famille et de ses amis. Pour certains, c’est bien. Pour d’autres, moins. Personnellement, je vais tirer avantage de ça. » Patrick Beverley.
Beverley réussissait une grosse saison avec les Clippers, avec sa féroce défense habituelle en plus de 7,9 points, 5,4 rebonds, 3,7 passes décisives et 1,1 interception par match.