Nickeil Alexander-Walker : « Je veux être un grand joueur, mais je ne peux pas m’attendre à ce que tout vienne d’un coup »
Impressionnant en Summer League, Nickeil Alexander-Walker a ensuite déçu pendant la saison régulière, ne parvenant pas à s’imposer dans la rotation des Pelicans. Pas dramatique à 21 ans, d’autant plus qu’il a tout de même réussi quelques belles perfs pour montrer son talent, comme ses 27 points contre le Heat. Mais ses statistiques restent malgré tout faméliques, avec 5,1 points, 2 rebonds et 1,8 passe décisive en 12 minutes par match, mais surtout avec une adresse loin d’être satisfaisante : 34% aux tirs dont 34% à trois points. Du coup, le 17e pick de la dernière a été envoyé faire ses armes en G-League. Et il en a tiré des leçons.
« C’est difficile quand vous êtes jeune et que vous sentez que vous sortez doucement de la rotation. Je pense juste qu’il faut prendre les choses comme elles arrivent, rester en confiance et croire en soi, garder la tête haute. La route est longue et compliquée, mais c’est mon année rookie. Je ne peux pas m’attendre à que tout vienne d’un coup. C’est ce que me disait Alvin Gentry, et j’essaie de suivre ses conseils. Il y a tellement d’excellents arrières dans cette équipe. Je veux être un grand joueur, le meilleur possible. » Nickeil Alexander-Walker.
Pour ne rien arranger, l’arrière s’est blessé au poignet. Mais il va maintenant mieux, et fait forte impression aux entrainements depuis son arrivée dans la bulle.
« Je pense que sa confiance commence à croître et, évidemment, la confiance est très importante pour lui. Je lui ai aussi parlé de ce que veulent les joueurs, être performants, et que parfois ça peut prendre du temps. C’est tout un processus pour arriver là, et je pense qu’il le comprend mieux maintenant qu’avant. Il a encore des chances d’arriver où il veut arriver, mais ça ne sera peut-être pas aussi rapide qu’espéré. » Alvin Gentry.
Niveau bon point, il peut par contre compter sur le soutien de sa star de coéquipier Zion Williamson.
« On parle toujours quand on a des moments compliqués. J’ai le sentiment qu’il joue très bien, il a réussi à surmonter l’adversité, et pourtant il y en avait beaucoup quand il a arrêté de jouer à cause de sa blessure. » Nickeil Alexander-Walker.
Il faut aussi dire qu’il a profité de la quarantaine pour faire le point…
« J’ai eu du temps pour penser à tout ça, comprendre où j’en étais et ce sur quoi je devais progresser. Ce qu’il me manquait, et comment je pouvais progresser. » Nickeil Alexander-Walker.
Et beaucoup de travail vidéo. Le staff des Pelicans lui a donné des cassettes de Manu Ginobili pour qu’il puisse s’inspirer de lui.
« Je devais beaucoup utiliser ma main gauche… Il est rusé, rapide et il sait changer de rythme. C’était un excellent joueur, et j’essayais juste de m’inspirer de lui autant que possible. Il y a pas mal de gars plus vieux qui ne sont plus en NBA aujourd’hui dont le jeu est efficace. » Nickeil Alexander-Walker.
En plus, il a même pris deux centimètres et émarge maintenant à 1m98.
« Je ne m’en suis même pas rendu compte avant de revenir ici, mais je suis heureux. Je ne serai jamais trop grand. Si je pouvais en prendre encore deux autres, ça serait cool. » Nickeil Alexander-Walker.