Mario Chalmers : « Ne même pas avoir une chance ou un essai, c’est un peu décourageant »
A 34 ans Mario Chalmers a disparu des radars NBA. Après quelques galères suite à sa blessure au tendon d’Achille en mars 2016 (il a été opéré 4 fois depuis) et une saison 2017-18 qui n’avait pas été trop mauvaise aux Grizzlies, le vétéran n’a plus été vu dans la grande ligue, mais il ne perd pas espoir d’y faire un comeback.
« Oui je l’espère vraiment. Je pense vraiment que je peux encore aider une équipe, surtout avec mon CV. J’ai beaucoup de connaissances, j’ai joué 4 finales NBA et j’ai remporté 2 titres de champion et un titre à la fac. J’ai le sentiment que je peux apporter beaucoup de connaissances à un jeune meneur de jeu et être un mentor. C’est dans ce rôle que je reviendrais en NBA, donc j’y suis ouvert si ça se présente. » Chalmers
Récemment Raymond Felton, aussi à la recherche d’une franchise NBA, regrettait la nouvelle philosophie des franchises NBA, qui n’accordent plus autant d’importance qu’avant aux vétérans, et leur préfèrent souvent un jeune joueur à développer.
« J’ai vécu ça. Et, oui, c’est frustrant. Il y a le dicton: « Une équipe veut toujours un winner. » J’ai le sentiment qu’avec mon CV, j’ai prouvé que je suis un winner. Je ne suis pas un mauvais gars dans le vestiaire; Je ne suis pas un con. Donc, le fait de ne même pas avoir une chance ou un essai, rien de tout ça, c’est un peu décourageant. Mais c’est comme ça que le business fonctionne… Je suis vraiment surpris de voir comment ils se sont éloignés de cette philosophie. Ces gars-là sont très importants. Pour moi, certains de mes vétérans étaient Dwyane Wade, Bron, Jermaine O’Neal, Jamaal Magloire et Zydrunas Ilgauskas, donc j’ai eu des vétérans qui ont été All-Stars et ils m’ont donné des conseils sur le basket, la famille, sur beaucoup de choses différentes. J’ai le sentiment que si j’étais GM en NBA ou quelqu’un qui dirige une équipe NBA, je voudrais avoir quelques vétérans dans mon équipe, juste pour m’assurer que mes jeunes gars suivent l’exemple et n’en font pas trop hors des terrains. Vous voulez vous assurer qu’ils se concentrent toujours sur le basket et qu’ils comprennent l’aspect business de tout. Une fois arrivé en NBA, vous avez beaucoup de liberté. Et si vous n’utilisez pas cette liberté à bon escient, cela peut vous poser beaucoup de problèmes. Je trouve que les vétérans sont bien pour ce genre de choses. J’ai eu beaucoup de vétérans qui m’ont aidé et j’ai le sentiment que les vétérans sont toujours nécessaires; quelqu’un qui a déjà traversé ça est toujours nécessaire pour aider à enseigner à la nouvelle génération. » Chalmers
Mais s’il n’a pas une opportunité en NBA, il reviendra sans doute en Europe. En 2018-19 il évoluait à la Virtus Bologne et cette saison à l’AEK Athènes. En 19 matchs il tournait à seulement 6 points; 1.7 rebond, 2.1 passes et 1.3 interception en 16.9 minutes.
« J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer en Europe. Le jeu est différent, le coaching est différent. J’ai eu deux coachs qui m’ont dit qu’ils n’aimaient pas la NBA ou le style de jeu NBA. Mais ils viennent vous voir et ils vous disent : ‘Hey, tu as vu la façon dont Steph Curry change de direction ? Fais comme lui !’ C’est marrant d’être là-bas et de les entendre parler du basket américain et de la NBA. C’est vraiment cool de jouer là-bas. Les fans sont super. Vous découvrez des villes et elles sont super. C’est vraiment le pied de découvrir une culture différente, une vie différente et de pouvoir voyager tout en jouant au basket en même temps. J’ai pris mon pied en Grèce. Ce coach (Ilias Papatheodorou) était génial. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à jouer pour lui, mais notre saison a été écourtée par le COVID-19. J’ai vraiment pris mon pied là-bas. J’espère y retourner, si je peux. » Chalmers
Via Hoopshype