Doc Rivers soutient Montrezl Harrell, qui vit des moments difficiles : « Ça a toujours été tabou en NBA »

Montrezl Harrell a quitté la bulle d’Orlando depuis 2 semaines et pour l’instant l’intérieur des Clippers n’y a pas encore fait son retour. On a appris qu’il avait dû précipiter son départ d’Orlando suite au décès de sa grand-mère. Et cela l’affecte énormément comme on a pu le voir sur les réseaux sociaux.

« Je t’aime Grandma. Je ne sais pas quand je vais arrêter de pleurer, probablement jamais. Chaque jour quand je me réveille je te parle. Je me sens vide à l’heure actuelle. Tu es ma reine, ma meilleure amie, ma lumière dans l’obscurité. Tu as toujours été à mes côtés. » Harrell

Il explique dans une story sur Instagram que la nuit, il prend sa voiture et roule, pour passer le temps, incapable de dormir.

Il a bien sûr le soutien des Clippers dont certains joueurs ont vécu des moments difficiles. Lou Williams a perdu son grand-père et JaMychal Green sa grand-mère ces dernières semaines.

« Certaines fois ce sont juste des problèmes humains qui sont très compliqués et on ne peut pas faire autre chose que d’apporter notre soutien. Il faut apporter du soutien à nos gars qui traversent des choses difficiles. » Doc Rivers

Quand on demande à Doc Rivers quand le candidat au titre de 6eme homme reviendra, sa réponse est simple

« Je lui ai parlé. On me demande dans l’équipe : ‘Quand est-ce que Trezz revient ?’ Et ma réponse est toujours la même : ‘Quand il sera prêt.’ Quand il sera prêt, il reviendra. Tu ne peux pas jouer si tu n’es pas bien mentalement parce que le côté émotionnel est important. Il avait un lien très fort avec sa grand-mère, donc je lui ai dit que je l’aime et qu’il prenne son temps. Nous serons prêts à l’accueillir à bras ouverts quand il arrivera. » Doc Rivers

Couplé à la situation unique de la bulle, certains joueurs vivent des moments très difficiles. A l’heure où beaucoup de joueurs se confient sur les problèmes de santé mentale, Doc Rivers regrette que les NBAers n’utilisent pas ls personnes qualifiées pour les aider dans ces situations.

« Je pense que c’est une ressource inexploitée dans notre ligue. Pas seulement de la part des joueurs, mais aussi des coachs. Je ne sais pas pourquoi ça a toujours été tabou, mais c’est le cas et nous devons faire du meilleur boulot pour faire passer ça comme si c’était un traitement que vous faites quand vous avez une entorse de la cheville ou une blessure au genou, ce genre de chose. Nous avons eu trois événements majeurs qui sont arrivés à nos gars et mon boulot dans ces moments c’est d’oublier le côté coach, juste pour les soutenir. Nous avons plusieurs thérapeutes dans l’équipe, la ligue en a un qui est à plein temps ici et nous devrions tous solliciter cela. » Doc Rivers