Du grand Jordan Clarkson : « Pour être honnête, je me sens toujours bien »
Ce qui est amusant avec Jordan Clarkson, c’est qu’on ne sait jamais avant un match si on va tomber sur la bonne ou la mauvaise version de l’arrière. Dans le match de cette nuit, le deuxième de la série du Jazz contre les Nuggets, il a été très bon, et contribué à la belle performance de son équipe en plantant 26 pions en sortie de banc à 9/18 aux tirs. Il a été particulièrement efficace en première mi-temps, avec quatre trois points réussis.
« Pour être honnête, je me sens toujours bien. Je vais sur le terrain avec l’esprit libéré, et je prends les tirs ouverts, j’essaie de continuer à aider l’équipe à gagner, à avoir de l’impact sur les matchs. C’est tout ce que je peux faire quand je suis sur le terrain. » Jordan Clarkson.
Le truc, c’est que vu comment est construite l’équipe du Jazz, avec une second unit qui manque cruellement de talent en attaque, Clarkson a un rôle primordial : tenir le rythme face au banc des autres équipes. Peu importe le nombre de tirs qu’il doit prendre pour ça. Ce qui lui convient parfaitement vu qu’il n’a jamais brillé par sa sélection de tirs ni par son altruisme. Mais son jeu, dans cette équipe, permet de l’aider à gagner.
« C’est la seule motivation. On prend les matchs un par un, et les étapes une par une. On savait que le Game 1 allait être compliqué. On a fait des ajustements pour le Game 2 et c’est tout ce qui compte. Le coach Quin Snyder nous a dit d’attaquer le cercle et de lâcher la balle ensuite à l’extérieur pour avoir des tirs ouverts et de les prendre quand on le pouvait. On a joué ensemble et pour les autres, et ça a très bien marché. » Jordan Clarkson.
Cette nuit, le Jazzman a même brillé dans un domaine où il n’a pas l’habitude de se mettre en valeur : la défense et la combativité. Dans le deuxième quart à quelques minutes de la mi-temps, les Nuggets ont enchainé cinq trois points sur la même possession (!!). Incapable de sécuriser le rebond, le Jazz a pu compter sur un Clarkson qui se jetait comme un beau diable sur les shooteurs adverses pour les empêcher de marquer et de prendre l’avantage.
« J’ai beaucoup progressé en défense. Le fait d’être ici, ça aide. Quin Snyder me parle beaucoup de la défense, il m’aide et me parle pendant chaque possession, quand il y a un lancer. Il me fait savoir ce que je dois faire. Je pense que j’ai grandi dans ce domaine et j’essaie juste de continuer à progresser. » Jordan Clarkson.