JJ Redick : « Plus j’approche de la retraite, moins j’accepte de ne pas avoir de titre »
Avant cette saison et sa non-qualification en postseason avec les New Orleans Pelicans, JJ Redick n’avait jamais loupé les playoffs de sa carrière. 13 saisons consécutives à participer aux matchs les plus importants et les plus tendus de l’année… Pour n’aller qu’une seule fois en Finals, c’était en 2009 avec le Orlando Magic. Et pour y perdre en plus.
« Il y a à peu près neuf mois, ma femme m’a dit, peut-être que tu n’es pas destiné à gagner un titre. Je ne pense pas que c’était la meilleure chose qu’elle ait dite (rire). En 2015, quand Stephen Curry est les Warriors ont remporté leur premier titre, elle m’a dit après le match : « On doit faire en sorte que tu en gagnes un aussi. Tu le dois. Je veux que tu vives cette expérience. » Mais on a avancé dans nos vies. On a deux enfants, de quatre et six ans. Elle pense à d’autres choses maintenant ! » JJ Redick.
Lui reste-t-il encore une chance de remporter ce titre tant convoité ? Il lui reste encore une année de contrat avec les Pelicans. Et la franchise de Zion Williamson ne va à priori pas être candidate à la victoire finale la saison prochaine. Or, l’arrière a déjà 36 ans et a expliqué réfléchir à la retraite il y a quelques semaines. Pas sûr donc qu’il ait la chance de soulever le trophée. Et ça lui ferait mal.
« Si je ne gagne pas une seule fois le titre, je serais sur un yacht en Méditerranée à 65 ans, et je serais en colère par rapport à ça. En vieillissant, et je suis dans les trois ou quatre dernières années de ma carrière, j’accepte de moins en moins de ne pas en avoir. Donc plus j’approche de la retraite, plus j’ai un sentiment d’urgence à propos de ça. Plus j’angoisse. » JJ Redick.
Même s’il vieillit et a de plus en plus de mal à suivre le rythme en défense, l’arrière est encore un sacré sniper et tournait à 15,3 points par match en rentrant plus de 45% de ses tentatives de loin cette saison. Suffisant pour attirer un contender pour lui proposer une place sur le banc au minimum vétéran pour planter quelques banderilles l’été prochain ? Probablement. D’autant plus que l’actuel président des opérations basket des Warriors Bob Myers a été l’agent de Redick par le passé.
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