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Killian Hayes affiche ses ambitions, détaille ses forces et faiblesses : « Je ne suis pas le même joueur qu’en mars »

Auteur d’une belle saison en Allemagne, le Français Killian Hayes a vu sa cote monter en flèche et il est désormais attendu dans le Top 10, voire même le Top 5 de la draft, qui se déroulera le 18 novembre.

« Il y a deux saisons j’ai été en difficulté, donc cette année ça a été une saison où j’ai dû prouver à tout le monde que je pouvais aller en NBA. J’ai grandi en France, en étant plus un second meneur de jeu, mais quand je suis arrivé en Allemagne, on m’a donné les clés de l’équipe. J’ai grandi en tant que leader sur le terrain. » Killian Hayes

Il a bien sûr profité du très long hiatus pour énormément bosser sur son jeu afin d’être prêt à faire ce grand saut.

« Je bosse sur tout, surtout mon corps parce que tout le monde sait qu’en NBA il y a les meilleurs athlètes du monde, donc il faut que je sois prêt physiquement. Et je bosse sur tous les compartiments de mon jeu. Je sais que cette saison j’ai joué beaucoup avec le ballon, donc je bosse sur le jeu en sortie d’écran, sur les mains à mains, ce genre de choses. » Killian Hayes

En effet, c’est une question qui revient souvent concernant son poste. Cette année en Allemagne il a évolué exclusivement au poste 1, mais il bosse pour pouvoir aussi jouer au poste 2, poste qu’il a occupé plus jeune.

« J’étais le meneur de jeu. J’appelais chaque système. C’est pour cela que désormais je travaille sur le jeu en sortie d’écran, sur mon catch & shoot, sur mon positionnement, sur mes déplacements. Je peux jouer au poste 1 ou 2, cela n’a pas vraiment d’importance. J’ai le sentiment de pouvoir être efficace sur les deux postes, mais cette année je me suis vraiment senti à l’aise en meneur de jeu. Je suis un playmaker. J’adore obtenir des positions ouvertes à mes coéquipiers et leur rendre le jeu facile. J’adore jouer avec des shooteurs, les trouver pour des shoots totalement ouverts et créer pour eux. Cela ouvre vraiment le jeu. Je pense jouer avec beaucoup de joueurs. J’adore avoir un pivot qui peut attraper des passes lobées. Défensivement je peux jouer sur les trois postes (1-2-3). En défense tout est une question d’être affamé. » Killian Hayes

Ses forces elles ne sont plus vraiment à présenter, tout comme ses faiblesses, mais il en est conscient, et c’est déjà un très bon point.

« Mes forces, évidemment de partir sur ma main gauche, ma capacité à scorer de partout, même si je peux être bien plus régulier à 3-pts. Il y a aussi ma vision du jeu, la façon dont je peux lire le jeu. Les choses sur lesquelles je dois bosser c’est le fait de ne pas avoir d’absences en défense, de ne pas me faire prendre sur back door. J’ai commencé la saison en perdant beaucoup de ballons, mais au fil de la saison, j’ai diminué mon nombre de turnovers. » Killian Hayes

Il assure qu’après ces très longs mois de travail, il a énormément progressé.

« Je ne suis pas le même joueur que j’étais en mars. J’ai vraiment énormément progressé. » Killian Hayes

Au point d’être persuadé de pouvoir très rapidement s’adapter en NBA

« Je pense que dès mon arrivée en NBA je peux avoir un impact avec mon expérience. Je connais le jeu. Je peux m’ajuster à n’importe quel système et avoir de suite un impact. » Killian Hayes

Il ne cache pas ses ambitions :

« Je veux être titulaire dans mon équipe, avoir un grand rôle, et également être le rookie de l’année. » Killian Hayes

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