Mike James : « Je suis déjà allé en NBA, je m’en fiche maintenant »
Non-drafté en 2012 après deux années correctes à Lamar University (12,5 et 17,1 points de moyenne), Mike James a pas mal bourlingué en Europe (à Zagreb ou au Panathinaïkos notamment) avant d’avoir finalement une chance dans la Grande Ligue. C’était en 2017, du côté des Suns. Devin Booker blessé, la franchise de l’Arizona a décidé de laisser sa chance à l’arrière de maintenant 30 ans. Et il l’a saisie, tournant à 10,4 points, 2,8 rebonds et 3,8 passes décisives en 21 minutes de moyenne. L’efficacité n’était pas au rendez-vous (39% aux tirs dont 27% à trois points), mais son niveau de jeu et ses qualités athlétiques laissaient entrevoir la possibilité d’un petit rôle en sortie de banc NBA. Seulement, après avoir joué 32 matchs pour les cactus et transformé son two-way contract en contrat standard, il a fini par se faire couper. Une décision qui a surpris pas mal de monde à l’époque.
« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour qu’on me coupe aux Suns. Je n’ai jamais vraiment eu de réponse. » Mike James.
Les New Orleans Pelicans l’ont récupéré quelques jours plus tard, mais l’ont eux aussi viré avant la fin de la saison. Le joueur d’1m85 a ensuite décidé de retourner en Europe, au Panathinaïkos encore, avant de partir à Milan puis de rejoindre le CSKA Moscou au début de la saison. Il y montre depuis tout son talent, tournant à 17,6 points par match.
« J’apprécie être ici. Au niveau du basket, c’est parfait pour moi. Coach Itoudis explique bien les choses et il est sympa en plus de ça. Il nous donne des responsabilités. C’est quelque chose de nouveau. J’adore la liberté qu’on a de faire des erreurs avec lui. La manière qu’il a de nous laisser être nous-mêmes sur le terrain. Voilà les raisons principales qui me font rester ici. » Mike James.
Rester ici, parce que le meneur a récemment décidé de signer une extension de trois ans en Russie. Et du même coup plus ou moins tiré un trait sur un retour en NBA.
« Je n’ai pas envie d’y retourner. J’y suis déjà allé, et je m’en fiche maintenant. On ne peut pas vraiment dire que j’ai refusé des offres en NBA avant de signer cette extension avec le CSKA Moscou, parce que les discussions ne sont pas allées bien loin. Il y avait de l’intérêt de plusieurs équipes, mais vous savez comment fonctionne le salary cap… Il y avait un intérêt, mais je n’ai pas refusé d’offre concrète. Si j’avais attendu, il y en aurait probablement eu. » Mike James.
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