Infos NBAMilwaukee Bucks - NBA

Josh Oppenheimer : « J’appelais Giannis Antetokounmpo Bambi. Il avait des bras, des jambes, et une envie de bien faire, mais c’était tout »

Lorsqu’il est arrivé en NBA, après sa sélection en 15ème position de la draft 2013, Giannis Antetokounmpo était très jeune. Il a joué sa première rencontre alors qu’il n’avait pas encore 19 ans. Et forcément, ça se voyait un peu, notamment sur le terrain, où il était parfois un peu perdu…

« J’avais l’habitude de rigoler avec lui et de l’appeler Bambi. « Coach, c’est quoi Bambi ? C’est qui Bambi ? » Il avait des bras, des jambes, et une envie de bien faire, mais c’était tout. » Josh Oppenheimer, assistant coach.

« Quand je suis arrivé la première fois, il y avait des joueurs qui parlaient, un des coachs est arrivé et a demandé où était Bambi. Je me suis dit : « Mais, c’est qui Bambi ? » On a commencé à s’entrainer, et Giannis était sur le terrain, hyper maladroit. « À, ça doit être lui. » Chris Wright, ancien coéquipier.

Ou encore dans ses loisirs

« Je l’ai amené à un endroit qui s’appelle Castles N’ Coasters, à Phoenix. Il a adoré les machines où il y a des animaux qui sortent et il faut leur taper sur la tête très vite. Il était très bon à ça, parce qu’il n’avait pas besoin de bouger. Il était debout au milieu, et il bougeait ses bras. Il adorait jouer à ça parce qu’il pouvait avoir des tickets pour avoir des bonbons. » Ross Geiger coordinateur vidéo assistant.

Complètement étranger au monde de la NBA, il affichait une innocence et une méconnaissance du basket qui pouvait parfois être déstabilisante pour ceux qui n’y étaient pas habitués.

« On est allé au camp d’entrainement de Tim Grgurich, à Las Vegas. On allait au même panier tous les matins, et à chaque fois, Rick Carlisle venait et nous regardait. Il y avait juste moi et Giannis, et on travaillait sur certains trucs. Rick m’a demandé : ‘Je peux aider ? Je peux parler à Giannis ?’ J’ai répondu : ‘Bien sûr ! Tu es Rick Carlisle, tu fais ce que tu veux !’ Donc Rick a un peu travaillé avec lui. Deuxième jour, même chose, troisième jour, pareil, quatrième jour, on arrive à la salle et Giannis me sort : ‘Coach, allons à un autre panier.’ Je lui ai demandé pourquoi : ‘Il y a ce gars qui est encore là. Je veux juste travailler avec toi coach et chaque jour il nous arrête et il me parle. Je l’aime bien, mais je ne veux pas que d’autres gars travaillent avec moi.’ ‘D’autres gars Giannis ??? C’est Rick Carlisle !! » « Mais… c’est qui Rick Carlisle ? »  Josh Oppenheimer.

Mais ce côté bon enfant ne l’empêchait pas d’être ambitieux, comme le montre cette anecdote, après sa participation au rookie game

« Après le match entre les rookies et les sophomores au All-Star Weekend (en 2014 ndlr), quand il est revenu nous, on était content qu’il ait joué, qu’il ait été sélectionné. Mais lui, il était furieux. Je lui ai demandé ce qu’il y avait, et il m’a dit : ‘Je suis en colère contre Nate McMillan.’ ‘De quoi tu parles ? Qu’est-ce qu’il a fait ?’ ‘C’est à moi qu’il a donné le moins de temps de jeu. Il ne pense pas que je suis bon.' » Josh Oppenheimer.

Depuis, le Greek Freak a bien grandi et terrorise toutes les raquettes NBA.

Via The Athletic.

Notre toute nouvelle vidéo ! Pensez à vous abonner.

 

Laisser un commentaire