La NBA critiquée pour sa communication sur la saison à venir; Un dirigeant : « J’obtiens mes informations dans les médias »

Depuis le début de la crise du COVID, la NBA a très bien géré la situation. D’abord en arrêtant la saison très tôt, alors que personne ne pensait aux États-Unis que l’épidémie allait prendre une telle ampleur, puis en mettant en place cette bulle à Orlando. Bulle qui s’est révélée imperméable au virus, alors que personne n’y croyait.

Mais depuis quelques jours, certaines équipes commenceraient à grogner. La raison ? Une saison 2020/2021 sur le point de commencer, et des événements qui s’enchainent : la draft le 18 novembre, la free agency le 20, et l’ouverture des training camps le 1er décembre. Avec une reprise dans deux mois, alors que la communication de la NBA avec les franchises ne serait apparemment pas très claire. On a notamment appris aujourd’hui que le marché des transferts ouvrira demain. Ce qui ferait apparemment monter la frustration de certains front offices, comme le rapporte Tim Bontemps, journaliste à ESPN.

« J’aurais adoré pouvoir vous dire quelque chose, mais je suis dans le noir. J’obtiens mes informations dans les médias. » Un membre d’un front office de la conférence Ouest.

« On sait que c’est dur et ils travaillent sur de nombreux détails. Ils écoutent les retours qu’on leur fait, mais à certains moments on a le sentiment d’être dans le flou et ça peut-être frustrant. Les questionnements vont de la santé des joueurs, à un protocole sanitaire incertain en passant des défis logistiques, par exemple la fenêtre très courte pour construire le roster avant que la saison ne reprenne, et les problèmes de la vie en général (les vacances, etc). » Un président de franchise.

« Personne ne connait les règles, et la NBA les crée au fur et à mesure. » Un autre membre d’un front office.

À la base, les dirigeants de la NBA comptaient reprendre vers janvier/février, avant d’avancer finalement cette date à décembre (pour notamment toucher le plus d’argent possible de la part des diffuseurs, ce qui leur permettrait de ne pas faire une croix sur au minimum 500 millions de dollars). Et ce n’était pas forcément prévu, ce qui a poussé la NBA à se mettre en marche forcée. En laissant de côté certaines questions très importantes, autant sur le plan sportif (comme l’activation ou non des options, dont la date limite a été donnée aujourd’hui), que sanitaire, avec un protocole qui n’est pas encore complètement en place, et une interrogation sur la présence ou non des fans dans les salles.

« Tout arrive à la dernière minute, dans une très courte période. Il n’y a pas beaucoup de temps pour réfléchir. » Un dirigeant de la conférence Est.

De quoi frustrer les équipes, d’autant plus que certains ajustements seront en plus faits en pleine saison.

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