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Shawn Kemp : « Lorsque j’étais rookie, Larry Bird m’a mis 50 points sur la tête en 3 quarts-temps sans jamais arrêter de me parler »

Shan Kemp est arrivé en NBA, à Seattle, en 1989 et très vite, lorsqu’il affronta les Celtics, il se rendit compte du niveau que pouvaient afficher des légendes comme Larry Bird.

On jouait les Boston Celtics du grand Larry Bird. Je suis natif de l’Indiana et lui aussi. Je connaissais son histoire, mais je ne me rendais pas vraiment compte de son niveau. Lorsque j’étais rookie, il m’a mis 50 points sur la tête en trois quarts-temps sans jamais arrêter de me parler. Dès l’entre-deux il m’a dit : ‘Tu es celui qui a battu tous mes records de high school dans l’Indiana c’est ça ?’ Je lui ai dit que oui. Puis il m’a dit : ‘Tu es aussi celui qui avait l’habitude de dunker sur la tête de mon frère Andy non ?’ J’ai encore dit oui. Et il a fini par : ‘Ok, j’ai quelque chose de spécial pour toi ce soir’. » Shawn Kemp

Bon, même si Kemp en rajoute un peu, il a pu voir ce qu’était le courroux de Larry Bird. Par contre, aucune trace d’un match où l’ailier des Celtics a mis 50 points face aux Sonics lors de la saison 1989-90. Kemp évoque donc sûrement leur première rencontre du 13 décembre 1989, lors de laquelle Larry Legend a quand même compilé 40 points, 11 rebonds et 10 passes. Ok, il n’a pas atteint les 50 points, mais tout de même, c’est suffisamment lourd pour que le Reign Man puisse réellement avoir eu l’impression de se faire botter les fesses.

Lors de la draft 1989, les Lakers, champions en titre, se montraient réellement intéressés, mais Kemp lui, préférait Seattle, équipe pour laquelle il avait choisi de faire un workout. Heureusement pour lui, les Sonics disposaient du choix numéro 17 et les Lakers du 26 (qui leur fut utile pour sélectionner Vlade Divac). Kemp évoque cette situation.

Magic était venu me rencontrer avec quelques agents quand j’ai quitté la fac pour aller vivre à Los Angeles. Les Lakers voulaient me garder pour eux à LA. Mais cette année, ils venaient de remporter le titre. Alors je me suis dit qu’ils pourraient tenter de m’envoyer en Europe. Il ne restait plus que quatre jours avant la draft et j’ai commencé à rendre visite à d’autres équipes, seulement quatre ou cinq. Seattle était la première d’entre elles. J’avais bien envie d’aller jouer pour Seattle tout simplement parce qu’ils avaient un coach de couleur noire (Bernie Bickerstaff, ndlr). Je me suis dit qu’il pourrait m’aider à de nombreux égards. » Shawn Kemp

Au final, le choix était le bon vu comment il a vite percé et même réussi à atteindre les finales en 1996 aux côtés de Gary Payton. Voilà pourquoi sa demande de transfert en 1997 en avait surpris plus d’un.

En NBA, les contrats à cette époque n’étaient pas si géniaux. Dans ma tête, je voulais casser la barrière des 100 millions de dollars. Personne n’avait eu un contrat de 100 millions de dollars jusque-là. Je voulais dépasser cette barrière, car j’étais persuadé que nous méritions de gagner plus d’argent. Alors dans mon cœur, je savais qu’il faudrait que je quitte les Sonics qui n’allaient pas me payer 100 millions de dollars, alors qu’il me restait six ans de contrat. » Shawn Kemp

Voilà pourquoi, après son transfert, Kemp avait pour idée de renégocier son contrat. C’est ce qu’il a fait en arrivant à Cleveland en signant un deal de 107 millions de dollars sur sept ans.

Je suis devenu le premier athlète à signer un contrat de 100 millions de dollars sur une durée de six ou sept ans. » Shawn Kemp

Malheureusement, suite à la signature de ce nouveau deal, les performances de Kemps sur le terrain n’ont fait que diminuer, pendant que les histoires hors-terrain elles, se multipliaient. Le Reign Man en tout cas aura su, en bon businessman, signer pour le bon montant au bon moment, lorsqu’il a quitté Seattle essentiellement pour des raisons financières.

Via Knuckleheads

 

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