Stephen Silas : « Il y a tellement de choses incroyables à dire sur Gregg Popovich »
En tant que coach rookie, Stephen Silas a encore probablement besoin de modèles, de conseils et d’encouragements. Alors forcément quand en pré-saison, Greg Popovich lui a glissé quelques mots, ils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. La double-confrontation Spurs-Rockets de la semaine dernière (une victoire pour chaque équipe) fut l’occasion rêvée de revenir dessus.
« Il a tenu à venir me voir pour me dire qu’il était content pour moi, et fier. Que je devais garder mes principes et coacher de la manière dont je voulais le faire. Ca représente beaucoup venant de lui, parce que je ne le connais pas tant que ça. » Stephen Silas.
Comme souvent : grande classe Pop !
Il y a tellement de choses incroyables à dire sur Pop, pas juste en tant que coach qui a gagné des titres, mais aussi en tant que personne. C’est quelqu’un d’incroyable. Que ce soit pour les questions sociales, politiques, les équipes qu’il a menées au titre, comment il les a gérées, comment il a géré les jeunes, les anciens, mis en place un jeu différent à base de poste bas, de jeu en transition qu’ils font maintenant… Il est très bon et je l’ai toujours admiré de loin. » Stephen Silas
Autre chose qui impressionne le coach des Rockets, la faculté que détient l’organisation des Spurs à développer de jeunes joueurs. Cette saison, Keldon Johnson par exemple est l’un de ceux qui crèvent l’écran avec des moyennes de 14.5 points et 7.2 rebonds.
Keldon Johnson est impressionnant dans la manière dont il attaque le panier et la maturité qu’il y a dans son jeu. C’est quoi, un sophomore ? Il va très bien dans le système. Les Spurs sont très bons pour développer des joueurs et les faire entrer dans leur système. Mais ils savent aussi identifier ceux qui vont s’épanouir dans leur manière de jouer. Il en fait partie, et on a eu du mal à le gérer lors de notre dernier match. » Stephen Silas
Quand on voit que Johnson a mis 40 points en deux matchs la semaine dernière face aux Rockets, c’est un euphémisme : Keldon Johnson a dés qualités qui ont bien mis en difficulté ces Rockets. Ce respect mutuel entre coachs et organisations est en tout cas plutôt rafraichissant dans une NBA qui généralement entretient beaucoup les rivalités. Et pour l’instant, malgré un effectif qui, sur le papier semble moins performant, ce sont bien les Spurs de coach Pop qui s’en sortent le mieux avec un bilan de 7 victoires pour 6 défaites contre 4 victoires et 7 défaites pour les Rockets.
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