Detroit Pistons - NBAInfos NBA

Jerami Grant continue d’impressionner : « C’est assez rare de voir une telle progression à ce stade d’une carrière »

Aujourd’hui aux Detroit Pistons, Jerami Grant est en train de réussir une grosse saison. L’ailier tourne à 24,3 points, 6,5 rebonds et 2,8 passes décisives. De quoi bien se positionner pour le trophée de Most Improved Player. Sauf que même si la plupart des observateurs ne s’attendaient pas à une telle progression, Lloyd Pierce, lui, voyait bien le natif de Portland prendre son envol. La raison ? Il le connait bien pour l’avoir coaché (en tant qu’assistant) à Philadelphie lors des deux premières saisons de Grant en NBA.

« À Philly, on l’encourageait à travailler sur son tir à trois points. Il bossait avec notre spécialiste du tir Eugene Burroughs et il a été régulier dans son travail quand il était avec nous. Lui et Burroughs s’entendaient très bien. On pouvait facilement voir qu’il pouvait progresser dès le premier jour. Il ne tirait pas beaucoup de loin à Syracuse, et il a beaucoup travaillé sur ça. » Lloyd Pierce.

Pendant ses premières saisons, l’ailier renvoyait plus l’image d’un futur très bon role player. Mais cette année, il a montré qu’il pouvait être un go-to guy. D’une mauvaise équipe certes (les Pistons n’ont gagné que quatre matchs sur 17), mais un go-tu guy quand même.

« Vous pouvez voir son explosion cette année, c’est une question d’opportunité. Il a prouvé qu’il était un bon shooteur. Il était entre à 38/40% de loin lors des dernières saisons. Ce n’est pas un hasard. Il a juste de meilleures opportunités pour montrer l’étendue de son jeu à Detroit, et c’est pour ça qu’il a signé ici. C’est un gars qui bosse très, très dur. Et il a des atouts physiques incroyables. Quand vous les rajoutez à son éthique de travail et à sa volonté de progresser au tir, vous voyez les résultats qu’il y a aujourd’hui. » Lloyd Pierce.

Les outils physiques dont parle Pierce sont sa taille et sa puissance, qui lui permettent d’être bon en défense, mais aussi en attaque sur isolation, où il parvient à marquer 1,133 point par possession. Ce qui le place dans les 20% des meilleurs joueurs NBA dans ce domaine.

« Il est régulier à trois points, et il est dynamique quand il drible. Ça se voit qu’il est à l’aise sur le terrain. Il est tellement grand et long que ça le rend très efficace près du panier. Quand il est à trois points, c’est souvent un gars plus petit qui défend sur lui. C’est un super joueur, on l’a vu dans le bulle et on le voit encore. » Quin Snyder, le coach du Jazz.

Mais même si l’actuel coach des Hawks n’est pas choqué par cette progression fulgurante, ce n’est pas le cas de tout le monde. Doc Rivers, notamment, est surpris de voir un joueur se révéler à ce stade de sa carrière (Grant est dans sa septième saison).

« C’est assez rare de voir une telle progression à ce stade d’une carrière. Les gars progressent, mais voir quelqu’un passer de role player à star, et de maintenir son efficacité et son niveau, c’est rare. Il y a le cas James Harden quand il est passé d’OKC à Houston, mais c’était une anomalie. Ce que fait Grant, c’est impressionnant. » Doc Rivers.

En plus de cette faculté à prendre le jeu à son compte, Grant est aussi capable de se faire oublier pour marquer des points faciles.

« C’est facile de dire qu’il est le point central de leur attaque, mais souvent il trouve des façons uniques de scorer quand les systèmes ne sont pas pour lui. Il trouve toujours des moyens de remplir la feuille de match. Le seul moyen de savoir si un joueur est capable de faire ça, c’est de le voir. Et il a été plutôt impressionnant. » Mike Budenholzer.

Via The Athletic.

Notre toute nouvelle vidéo ! Pensez à vous abonner

Envie de vivre la NBA au plus près, partez vivre une expérience inoubliable avec notre agence de voyages Trip Double. C'est par ici !

Laisser un commentaire