Collin Sexton raconte le déclic qu’il a eu lors de son premier affrontement avec Tony Parker
Drafté en huitième position en 2018, Collin Sexton a déçu lors de sa saison rookie. Pas statistiquement, puisqu’il posait tout de même 16,7 points par match, mais dans l’impact, dans ses choix, et son QI basket soulevait de grosses interrogations.
« Je dirais que ce qui m’a donné le plus de mal pour m’ajuster en arrivant en NBA, c’est la prise de décisions et essayer de m’ajuster aux différentes équipes, aux différents joueurs. Parce qu’à chaque match, il peut y avoir un gars blessé, ou qui se repose. Et il y a alors le septième joueur de la rotation qui se retrouve titulaire, et il faut alors s’assurer de savoir ce qu’il aime faire, il faut être concentré sur le travail vidéo et étudier le jeu. J’ai dû réaliser ça très tôt… » Collin Sexton.
Cette prise de conscience, le joueur de 22 ans l’a eu grâce à Tony Parker, qui lui a fait la totale lorsqu’ils se sont affrontés.
« Je crois que dans ma rookie saison, tout a changé d’un coup pour moi quand j’ai joué contre Tony Parker. Il a dû provoquer quatre fautes contre moi dans le premier quart. Ça m’a un peu retourné le cerveau, parce que je n’avais jamais vécu ça. Il m’a dit : « Je te tiens rookie » et je ne pouvais rien y faire. J’ai fait faute quatre fois sur lui, et c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je devais connaître les tendances de tout le monde. Kemba Walker n’était pas dispo pour ce match. J’ai aussi compris que regarder des vidéos des autres joueurs c’était bien, mais qu’il fallait aussi vraiment comprendre les tendances des équipes, les actions qu’ils aiment faire… Surtout dans le genre de situations où ils sont cinq points derrière, et ils ont besoin d’un panier et ils n’ont pas scoré depuis quelques possessions, et ils sont là : ‘voilà ce que nous allons faire.’ Maintenant j’arrive à mieux comprendre ce qu’ils vont faire. » Collin Sexton.
Depuis, le joueur n’a cessé de progresser, et il tourne aujourd’hui à 24 points par match tout en pesant plus sur le terrain. Mais il n’arrive toujours pas à faire gagner son équipe, puisque les Cavs sont avant-derniers de la conférence Est, avec 17 victoires et 32 défaites.
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