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Vince Carter : « Je sentais que nous allions y arriver »

Vince Carter est aujourd’hui à la retraite, après un dernier match sous le maillot des Hawks le 11 mars 2020. Une équipe qu’il n’était pas parvenu à faire briller plus que ça (et c’est normal vu son âge), mais qui a l’air d’avoir passé un cap cette saison. Une progression, surtout de la part des jeunes de la franchise, qui a surpris l’ancien ailier de 43 ans.

« La franchise voulait envoyer les jeunes au combat pour qu’ils progressent, et ça a été le cas. Selon moi, ils ont mis dans cette équipe plus de vétérans desquels ils peuvent apprendre. Il y a beaucoup de jeunes. Cam Reddish était blessé, John Collins l’est en ce moment, mais c’est désormais possible pour eux de mettre plus de vétérans sur le terrain autour des jeunes. Ce qui leur permet de voir comment ils sont censés jouer. Il faut qu’ils apprennent bien sûr, mais des fois c’est mieux de voir d’abord, pour pouvoir ensuite aller sur le terrain et refaire ce que vous avez vu. »  Vince Carter.

Et l’ailier les voit même aller très loin.

« Je ne parle même pas du long terme. Il faut vivre dans l’instant présent parce que l’expérience que ces gars peuvent acquérir s’ils réussissent à atteindre les playoffs est énorme. Ce serait très important pour la franchise, parce qu’ils attendraient leur objectif. Lloyd Pierce (ancien coach d’Atlanta ndlr) a expliqué qu’il visait les playoffs cette année, et ça a surpris du monde. Il y croyait parce que les leçons qu’ils ont tirées de la saison d’avant ont permis de construire quelque chose. Pour certains gars, ça prend un peu plus de temps. Vous pouviez voir le potentiel, et il y croyait. L’an dernier, quel que soit notre bilan, nous étions à un moment donné sur le point d’enchaîner quelques victoires. Je sentais que nous allions y arriver. J’ai senti que nos jeunes, parce qu’ils étaient tellement habitués à gagner et venaient de programmes qui remportaient beaucoup de matchs, ne voulaient pas perdre. On pouvait le sentir. Ils ne le disaient pas, mais on le sentait. L’approche est différente cette année parce qu’ils comprennent comment fonctionne la NBA, et ils peuvent le faire maintenant. » Vince Carter.

Il est pour le moment blessé, au genou, mais De’Andre Hunter a été particulièrement impressionnant en ce début de saison, avec 16 points et 5,1 rebonds de moyenne à 50% aux tirs en 20 rencontres. Le joueur est complètement différent par rapport à l’année dernière, quand Carter l’avait pris sous son aile.

« Il a énormément changé. Plus tôt dans la saison, je lui ai demandé ce qui avait changé pour lui. Il a fait une grosse progression entre sa première et sa deuxième année. Quand on est rookie on est parfois un peu sur la défensive parce qu’on ne sait pas trop ce qu’il se passe. Mais là, il est sophomore, il sait comment s’entrainer parce qu’il sait à quoi s’attendre. Tout ce qu’il a traversé depuis septembre, il connait. Il ne se dit pas : « Je pense que je sais comment faire », mais « Je sais que je dois faire ça. » C’est la grosse différence pour moi. Il est aussi très impliqué, ça se voit qu’il a bossé sur son jeu. Je pense aussi qu’il est en confiance. Je pense que, plus que tout, on pouvait voir la confiance dans son jeu dès le premier match de présaison. Il croit en lui maintenant. C’était là. Je sentais qu’il allait devenir quelqu’un. J’ai vraiment senti qu’il pouvait finir par devenir un joueur spécial des deux côtés du terrain. Ça se voyait parce qu’il travaille au quotidien. Il pose des questions. Il écoute et il est honnête quand il ne sait pas quelque chose. Nous avions l’habitude de rire, de plaisanter et de nous moquer l’un de l’autre, mais il était le gars à qui, quand vous lui parliez, vous saviez qu’il allait vous écouter. Il ne me répondait pas toujours parce qu’il était très silencieux, comme vous le savez probablement. Cette année, il crie après les dunks et c’est à se demander si c’est lui. Il faut être à l’aise. C’est du basket, mais la NBA, c’est un nouveau monde. C’est une chose de jouer au lycée, puis d’aller à l’université, mais maintenant c’est un rêve qui se réalise. Parfois, en tant que vétéran, il faut dire à ces jeunes de se rappeler que ce n’est que du basket. J’ai fait ça pendant 22 ans, lui il en était à 22 jours. C’est du basket, mais c’est du basket dans un monde de rêve. Cela finit par s’estomper, mais, vraiment, je lui tire mon chapeau pour ce qu’il a montré cette année. » Vince Carter.

Un autre joueur a aussi beaucoup progressé mentalement selon Carter, même si ça ne se voit pas dans les chiffres : Cam Reddish.

« En fin de saison, dernière, il était déjà meilleur. Il a toujours eu une mentalité défensive. De ce côté du terrain, il est très bon et on peut voir qu’il a plus confiance. J’ai écouté une de ses interviews, il parlait de défendre sur LeBron James et il a dit qu’il voulait lui rendre les choses compliquées. L’année dernière, il aurait dit : « OK, je vais aller sur le terrain et ce qui doit arriver arrivera. » Cette année c’est : « Je vais aller sur le terrain et l’empêcher de marquer. » C’est de la confiance, et la confiance est très importante. Vous pouvez demander à un gars, mois après mois, semaine après semaine, ce qui a changé. Il peut s’agir simplement de voir un tir réussi, de corriger quelque chose ou de voir plusieurs tirs rentrer, et cela peut faire toute la différence. C’est une question de confiance avec lui. Il y arrivera. » Vince Carter.

Avec 27 victoires et 24 défaites, les Hawks sont pour le moment quatrièmes de la conférence Est.

Via The Athletic.

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