Le déclic pour Isaac Okoro ?
Isaac Okoro (20 ans, 1m96), le rookie des Cavs, réalise jusqu’ici une première saison plutôt correcte. Son équipe et son coach se focalisent actuellement sur le développement de son jeu offensif, et cela semble fonctionner.
Avant le match face aux Sixers le 1er avril, le coach des Cavs J.B Bickerstaff a donné quelques conseils à son jeune arrière. Il souhaitait qu’Okoro soit plus sûr de lui et plus agressif en attaque, et qu’il pénètre dans la raquette plus souvent. Des conseils que le rookie a rapidement mis en application, signant une performance à 17 points deux jours après face au Heat, et un nouveau record de 19 points le 11 avril, lors du match contre les Pelicans. En 6 matchs en avril, il obtient une très bonne moyenne de 12,2 points, avec 60,5% au tir dont 56,3% longue distance !
« Nous lui avons parlé de cela, et vous voyez, même sur ses finitions maintenant, il n’y a pas d’hésitation. Il joue près du panier, que ce soit pour ses prises de position ou sur ses coupes. Il croit en son tir ; il a passé énormément de temps à travailler sur son shoot. Maintenant il court en transition, réceptionne la balle sur l’aile et tire à 3 points. Il y a seulement cinq matchs, il n’aurait pas fait ça. Je pense que son assurance, son agressivité, ce sont des choses que ses coéquipiers voulaient qu’il mette en pratique, en lui accordant leur confiance. Je pense que toutes ces choses jouent un rôle. » J.B Bickerstaff
Pour Okoro, écouter les conseils de son coach a permis de créer des opportunités offensives. Ces derniers temps, il arrive même qu’il soit surpris de voir à quel point l’accès à la raquette lui est facilité. Et il en profite : depuis le début du mois d’avril, 21 de ses 43 tirs ont été pris dans la peinture, dont 14 réussis. Se concentrer sur l’aspect offensif, c’est tout nouveau pour le rookie des Cavs, car jusque-là il s’était surtout axé sur le côté défensif. Chaque soir, il défend sur le meilleur joueur de l’équipe adverse, et il ne considère pas cela comme une corvée :
« C’est un plaisir pour moi. J’ai fait ça toute ma vie, ce n’est pas nouveau pour moi. Je prends toujours du plaisir à défendre. C’est pour cela que je suis là. Je me sens chanceux de pouvoir défendre sur les plus grands joueurs du monde tous les soirs. » Isaac Okoro
Ce même jeu défensif qui prenait peut-être trop de place au début de la saison, délaissant ses qualités offensives. C’est pourquoi le coaching staff a, depuis peu, entamé la prochaine étape de sa croissance, c’est-à-dire l’attaque. Ses coéquipiers l’ont également aidé à se sentir à l’aise au sein de l’attaque des Cavs, en l’encourageant à prendre ses tirs. Darius Garland affirme essayer de le trouver autant que possible en match, pour qu’il prenne des tirs ouverts :
« J’essaie de le faire à l’entraînement. Chaque fois que nous sommes en 5 contre 0, je lui dis toujours : « Tire à chaque fois que je te donne la balle ». J’essaie juste de lui donner confiance en lui, et, comme vous l’avez dit, de le laisser prendre ses marques. C’est encore vraiment tôt pour lui. Il n’a que 20 ans. Il vient d’être mis sur le devant de la scène, il doit jouer toutes ces minutes et doit défendre sur les meilleurs joueurs sur le terrain. Je sais que c’est beaucoup pour lui, mais il le gère très bien. » Darius Garland
Avec tout le travail qu’il a effectué sur son tir à 3 points et sa présence offensive globale, Okoro pense qu’il peut être un joueur offensif costaud. Il aimerait mettre en avant ses qualités de dribbleur et de tireur. Le rookie des Cavs a passé un cap, révélant au grand jour son potentiel offensif.
« Il va dans la bonne direction. Par rapport au début de la saison, il est un meilleur joueur offensif dans l’ensemble, et c’est tout ce que nous pouvons lui demander. Nous lui avons demandé de défendre sur le meilleur joueur de l’autre équipe dès le premier jour, et, à 19 ans, ce n’est pas une tâche facile. Il s’est vraiment concentré là-dessus. Au fil de la saison, nous lui avons demandé d’en faire plus, ce qui était la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas demander à un gamin de 19 ans d’arriver dans cette ligue et de tout faire. Donc il faut prioriser les forces, et ensuite progresser. Je trouve qu’il a fait du bon travail à cet égard. » J.B Bickerstaff
Via The Athletic