Brad Stevens : « C’est à peu près à ce moment de la saison que Jayson Tatum a commencé à s’envoler l’année dernière »
Joueur de la semaine à l’Est, Jayson Tatum a pris les choses en main à Portland mardi soir. Son équipe menée 60-57 à la pause, il a planté 17 points dans le 3e quart, et 25 de ses 32 points (10/17, 4/7 à 3-points, 9 rebonds, 5 passes) en 2e mi-temps. L’ailier a aussi rentré un 3-points clutch pour le +4 face à C.J. McCollum à un peu moins de 8 secondes du buzzer.
JAYSON TATUM FOR THREE pic.twitter.com/vDfV7eBa65
— Boston Celtics (@celtics) April 14, 2021
« Proche » d’un retour à 100% après son infection à la COVID-19 en janvier, le Celtic, parfois en manque de souffle depuis, utilise désormais un inhalateur avant chaque match. Boston (29-26) aussi va mieux, avec 5 victoires de rang et une 5e place à l’Est devant Miami (28-26), battu par Phoenix.
« Je ne pense pas que notre bilan reflète le genre d’équipe qu’on est. C’est une année compliquée, et on a dû gérer des choses compliquées. Beaucoup de gars ont été testés positifs, d’autres étaient blessés… En ce moment, Evan Fournier ne peut pas jouer, mais la plupart des gars sont en bonne santé. J’aime la manière dont on joue, chaque match est important et on sait qu’on arrive à la fin de la saison. On veut gagner, mais je pense que, personnellement, jouer de la bonne manière et sentir qu’on est bon est très important. On ne va pas gagner chaque match, mais on joue de la bonne manière et on va dans la bonne direction. » Jayson Tatum.
Boston est donc en train de gentiment monter en puissance, à l’image de Tatum.
« La manière dont il joue ces deux derniers matchs… On a besoin de ça de sa part. Il le sait, et il continue d’aller sur le terrain et d’être performant pour nous. On est tous en train de voir qu’il continue de progresser. Il continue d’apprendre le jeu et il trouve des moyens de s’améliorer. On en est au même point que l’année dernière (quand Tatum avait enchainé les énormes performances en fin de saison ndlr). On peut voir des similarités. » Marcus Smart.
Ce que constate aussi le coach des Celtics Brad Stevens.
« C’est à peu près à ce moment de la saison qu’il a commencé à s’envoler l’année dernière. Et vous pouvez le voir au cours des dernières semaines qu’il est vraiment dans un rythme qui lui permet de savoir ce qu’il veut faire sur une possession donnée et aussi quand viendront ses opportunités. Quand on a ces quatre gars sur le terrain (Jaylen Brown, Marcus Smart, Robert Williams et Kemba Walker ndlr) parce que les adversaires ne peuvent pas tous aller sur lui, comme ça a pu être le cas plus tôt dans l’année. » Brad Stevens.
Mais dire que Tatum est le seul à avoir élevé son niveau de jeu, et que le regain de forme des Celtics est entièrement grâce à lui serait un peu présomptueux. Smart est lui aussi bien mieux depuis quelques matchs, par exemple, comme le montre sa défense sur Damian Lillard cette nuit, limité à 9/23 aux tirs.
« Je commence à retrouver mon niveau, et je montre aux observateurs qu’il ne faut pas oublier qui je suis en défense, ce que je peux faire. J’ai été sélectionné deux fois dans les All Defensive Teams. J’ai entendu qu’on disait que je n’étais pas capable de… Ma blessure m’a probablement affecté. J’ai perdu de la vitesse, ce genre de choses. C’est comme ça. Je sas ce que je peux faire, mes coéquipiers aussi, les adversaires également. L’idée d’aller sur le terrain pour le prouver, ça me rajoute de la motivation. » Marcus Smart.
À voir si les Celtics parviendront à garder ce niveau.
« Je ne pense pas que ce soit trop compliqué. On a des gars qui ont maintenant eu plus de temps de jeu ensemble, qui trouvent leur rythme ensemble. C’est plus une question d’état d’esprit, de vouloir attaquer le panier et de faire la bonne action pour soi-même ou pour ses coéquipiers. Quand Smart, Jaylen, Jayson et Kemba sont tous sur le terrain, c’est normal qu’on soit meilleur. » Brad Stevens.
Les Celtics vont affronter les Lakers pour leur prochain match, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Via Boston Herald
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