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Disparition de la légende Bobby ‘Slick’ Leonard, l’homme qui a sauvé les Pacers; George McGinnis : « C’était le meilleur »

Légende du coaching en ABA du côté d’Indianapolis, Bobby « Slick » Leonard est décédé à l’âge de 88 ans hier. C’est par le biais de la franchise des Pacers que l’annonce a été faite ce 13 avril 2020. Parmi ses faits d’armes, Leonard a notamment mené Indiana à trois titres en ABA et a aussi été sélectionné au All-Star en 1963. Pour George McGinnis, qui l’a bien connu, « Slick » Leonard était un réel génie. Leonard a été intronisé au Naismith Memorial Basketball Hall of Fame en 2014. Il est également membre de l’Indiana Basketball Hall of Fame et de l’Indiana Sports Writers and Broadcasters Hall of Fame et a été la première personne intronisée au Indiana University Sports Hall of Fame. Son total de victoires avec les Pacers, 529, est accroché sur une bannière du Bankers Life Fieldhouse.

« C’était le meilleur. » A déclaré McGinnis en mars. « Il aimait tous ses gars et, oui, il avait ses mauvais jours. S’il en avait après vous, ça n’allait pas être une bonne chose pour vous. Mais, il y a une grande différence entre Leonard et Bob Knight, l’entraîneur des Hoosiers de l’Indiana : après que Leonard se soit acharné sur vous et vous ait fait la morale, il vous emmenait boire une bière et vous disait : “’Tu sais que je t’aime, je fais ça pour ton bien. »”

En 14 saisons en tant que coach dont 12 avec Indiana, Leonard a enregistré un bilan de 573 victoires pour 534 défaites et détient donc un ratio positif. Mais avant d’être un coach légendaire, il a aussi été un très bon joueur de basket. A la fac, il a mené les Hoosers de l’Indiana à deux titres Big Ten et a aussi été récompensé par deux sélections au All-American. Un de ses grands faits d’armes reste aussi les deux lancers victorieux en 1953 pour remporter le titre national. Il a ensuite été nommé parmi les 50 meilleurs joueurs de sa fac mais aussi parmi la meilleure équipe du siècle dernier.

“Il a représenté plus que quiconque l’État de l’Indiana en termes de basket-ball.” A déclaré Mike Woodson. “Il avait beaucoup de flair pour le basketball. Il a entraîné avec une passion indéniable. Son sourire mettait tout le monde à l’aise. Cet homme était un champion à part entière, que ce soit au sein de l’organisation des Pacers ou de l’université d’Indiana. Sans aucun doute, c’était un être humain du niveau Hall of Fame.”

S’il a joué en NBA, avec notamment une sélection au All-Star Game en 1963, c’est majoritairement en tant que coach que Bobby « Slick » Leonard a forgé sa propre légende.

“Les fans des Pacers se souviendront de Bobby ‘Slick’ Leonard comme l’essence de notre franchise.” A déclaré le propriétaire de l’équipe Herb Simon dans un communiqué. “Avec un charisme, une intensité et un esprit à la hauteur de son surnom, Slick a fait de nous des champions. Il était notre plus grand fan et notre critique le plus affectueux, il a personnifié le basket des Pacers pour des générations. Mais le plus important, c’est que Slick et (sa femme) Nancy sont notre famille, et sa disparition laisse un vide insurmontable dans le cœur de tous ceux qui sont associés à cette organisation.”

Leonard a notamment emmené les Pacers en finale de l’ABA dès sa première saison et quatre autres fois au cours des six années suivantes, remportant trois titres en ABA.

“C’était le meilleur entraîneur pour lequel j’ai joué quand on était sous pression.” A déclaré McGinnis. “Au septième match, il changeait toute l’attaque. C’était du génie. Je pense que c’est pour cela que si vous regardez les Pacers, ils ont gagné leurs trois championnats, je crois, lors de septièmes matchs et à l’extérieur.”

Leonard ne s’est pas contenté de gagner. En 1977, sa femme et lui-même ont aidé à organiser un téléthon qui a sauvé une franchise menacée de ruine après être passée de l’ABA à la NBA. Il est licencié après la saison 1979-80, n’ayant pas réussi à enregistrer une saison gagnante au cours des quatre premières années des Pacers en NBA. Mais il réapparaît en tant que commentateur des matchs des Pacers en 1985. Il est ensuite passé dans la cabine de radio, où Leonard a inventé sa phrase fétiche “Boom, Baby !” lorsque les joueurs des Pacers rentraient des tirs à 3 points. Son impact a dépassé les frontières de l’Indiana. Paul George et les LA Clippers étaient à Indianapolis pour affronter les Pacers mardi soir.

“J’avais une bonne relation avec Slick.” A déclaré George. “Slick a toujours été généreux. Il était toujours authentique. Il était super spirituel. Beaucoup de charisme. Simplement un gars qui aime s’amuser. Il m’a toujours traité avec amour. C’était toujours facile de parler avec lui. C’était juste une personne formidable et amusante à côtoyer.”

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