Jaylen Hoard et Théo Maledon, ironie du destin
Jaylen Hoard et Théo Maledon, coéquipiers au Thunder d’Oklahoma City, se connaissent depuis bien longtemps. S’ils ne sont pas de la même génération, 2001 pour Théo et 1999 pour Jaylen, ils dominaient dans leur catégorie d’âge et Jaylen se rappelle très bien la première fois qu’il a vu son coéquipier à l’œuvre, c’était lors d’un tournoi où il était allé voir sa sœur Anaïa.
« Je me rappelle juste me dire : ‘Wow, ce gamin est bon.’ Il était tout simplement bien meilleur que tous les autres et c’était fou à voir. » Jaylen
Puis il a appris que sa mère, Katia, et celle de Théo, Sylvie, avaient été coéquipières en équipe de France. Une belle histoire donc.
« Ma mère m’a raconté des histoires sur elle et la mère de Théo lorsqu’elles jouaient ensemble, et c’est fou désormais que leur fils soit dans la même même équipe en NBA. »
Puis bien sûr Jaylen et Théo ont surtout appris à se connaître à l’INSEP où ils ont passé un an ensemble, avant que leurs chemins se séparent.
« C’est la que nous avons tissé des liens. » Hoard
Ils ont aussi côtoyé Killian Hayes et Sekou Doumbouya et la semaine passée les 4 se sont croisés lors de Pistons – OKC.
« Nous jouions tous ensemble au basket très jeune, puis maintenant nous sommes tous en NBA, c’est tout simplement dingue. » Jaylen
Après l’INSEP Jaylen a pris la direction des États-Unis pour jouer à la Wesleyan Christian Academy, où il s’est rapidement imposé comme un des meilleurs joueurs du pays, puis Théo a ensuite rejoint l’ASVEL, où il est passé pro à 16 ans.
« Jouer en high school n’a jamais vraiment été quelque chose auquel j’ai pensé. » Théo
Puis Hoard a passé une saison à Wake Forest après avoir refusé des offres d’OSU, Kansas, Washington, Cal ou encore Providence.
« Mes deux parents sont allés en NCAA et ont vraiment kiffé, et c’est quelque chose que je voulais vivre également. »
Son père a joué à Murray State et sa mère à Washington, puis ça sœur est elle aussi passée par Wake Forest.
Jaylen a signé un two-way contract récemment avec OKC après une première saison difficile à Portland où il a surtout passé son temps en G-League aux Legends de Texas. Mais à OKC, il a du temps de jeu et le met à profit, et forcément l’intégration est plus facile avec un autre Français dans l’équipe. Théo Maledon est également heureux d’avoir un autre francophone à ses côtés.
« Avoir un Français dans l’équipe, quelqu’un qui parle la même langue maternelle, c’est toujours top. C’est fun pour l’instant. » Théo
Mais ils ne sont pas les seuls francophones à OKC puisque Lu Dort est québécois et ça parle pas mal français à OKC.
“Moses (Brown) et même Shai (Gilgeous-Alexander) n’aiment pas quand on parle français entre nous, mais c’est marrant. » Jaylen
Via Oklahoman