Danny Green : « Je n’aime pas la manière dont on joue »; Joel Embiid : « Ce type de victoires, ça ne m’excite pas trop »
Cette nuit, les Sixers ont remporté leur match contre les Detroit Pistons, derniers de la conférence Est, sur le score de 118 à 104. Avec cette victoire, la huitième de suite, ils ont désormais 3 matchs d’avance sur les Nets, et devraient donc finir à la première place de leur conférence. Bonne nouvelle donc, sauf que depuis quelques rencontres, les Sixers ne sont pas au top, et ils ont dû s’employer pour l’emporter face aux Pelicans, aux Spurs et aux Bulls, qui ne sont clairement pas les meilleures équipes de la ligue.
« On ne joue pas bien ces derniers temps. Ce n’est pas notre basket. On gagne des matchs, mais je n’aime pas la manière dont on joue. » Danny Green.
Le vétéran, qui a passé 12 ans en NBA et remporté trois titres, sait que les Sixers doivent être concentrés chaque soir. Tout simplement parce que les hommes de Doc Rivers sont en NBA, et que dans cette ligue, chaque équipe a du talent et est capable de battre tout le monde.
« Mais ces équipes ne sont pas au complet, ils n’ont pas tous les gars de dispos. Si on veut jouer comme la meilleure équipe de l’Est, ou des candidats au titre, on doit faire beaucoup mieux. On ne joue pas de la bonne manière, que ce soit en attaque ou en défense. » Danny Green.
Si les titulaires font le travail, ce n’est plus du tout le cas du banc. Sur trois rencontres évoquées plus haut, les remplaçants ont ainsi gâché toute l’avance construite par les titulaires, qui ont même dû revenir en jeu pour terminer le match, alors que les Sixers étaient censés s’imposer tranquillement. Contre les Bulls, le banc a cumulé un différentiel de -68. Contre les Pels ? -59. Mais ça n’inquiète pas Doc Rivers.
« J’ai appris il y a longtemps que si vous surréagissez, vous vous mettez dans une position dangereuse. Je ne suis pas inquiet du tout. » Doc Rivers.
Certes, se relâcher contre des équipes à priori moins fortes, c’est humain. Mais pas une excuse selon Danny Green.
« Je suppose que c’est la nature humaine… Mais en tant qu’équipe, une équipe mature, on doit commencer à jouer, et finir les matchs. On doit rester dans la rencontre pendant les 48 minutes et être plus concentrés. » Danny Green.
Du côté de Joel Embiid, on ne s’alarme pas autant que l’arrière, mais on est bien conscient que ces dernières rencontres ne permettent pas de vraiment se juger, et qu’il ne faut pas s’enflammer sur leur série de victoires.
« Ce type de victoires, ça ne m’excite pas trop. On n’a pas joué contre de bonnes équipes. Juste avant cette série, on a joué deux fois contre Milwaukee, une fois contre Phoenix, une fois contre les Warriors, quand Stephen Curry était chaud et mettait tout. Donc on a eu des matchs compliqués contre de très bonnes équipes. Ces derniers temps, les matchs ont été plus faciles, et c’est pour ça qu’on a dominé. » Joel Embiid.
L’avantage, c’est qu’en affrontant les équipes moins performantes avant les playoffs, cela permet de ne pas trop tirer sur les organismes et d’arriver en pleine forme physique au moment important. Sauf qu’effectivement, jouer des matchs compliqués contre de meilleures équipes permet de se mettre en rythme. À voir donc si les Sixers n’auront pas un peu de mal à se mettre dans le bain au début du premier tour.
Via SI et The Inquirer.