Dépité, Jeremy Lin tire un trait sur la NBA

Jeremy Lin avait décidé de ne pas retourner en Chine cette saison pour se donner une nouvelle chance en NBA. Pour ça il avait signé en G-League, aux Santa Cruz Warriors, avec l’espoir de montrer qu’il avait toujours sa place dans la grande ligue, et de décrocher au moins un contrat de 10 jours. Mais malgré une excellente bulle, lors de laquelle il a tourné à 19.8 points à 50.5% dont 42.6% à 3-pts, 3.2 rebonds et 6.4 passes en 9 matchs, aucune équipe n’a fait appel à lui et ne le fera puisque la date limite est passée.

C’est dépité que le meneur de jeu a posté un message sur Instagram dans lequel il tire un trait qui semble définitif sur le basket, mais visiblement pas sur sa carrière

Le 16 mai. Dans mon esprit, il y avait un cercle imaginaire autour de cette date sur mon calendrier pour une convocation en NBA. L’échéance finale. Après une année en CBA (Chine) où j’ai surmonté les barrières mentales de mon passé, je savais que j’étais encore un joueur NBA. Toutes les équipes m’ont demandé si j’avais encore la faim, la santé et le talent pour jouer en NBA. Ils voulaient me voir en personne inscrire des paniers.

J’ai donc fait une croix sur une saison à l’étranger pour aller en G-League, une décision que peu de vétérans prennent. J’ai toujours su que je devais faire des efforts supplémentaires pour prouver que j’avais ma place, alors c’était normal. Je suis vraiment fier de ce que j’ai accompli – j’ai tout déchiré en G-League et objectivement j’ai montré que j’avais ma place en étant le leader de la ligue dans toutes les catégories où devrait figurer un meneur, tout en réalisant des records en carrière au niveau du shoot.

Pendant des mois, j’ai vu les autres obtenir des contrats, des chances, des opportunités. Je me suis dit que j’avais juste besoin d’UN contrat de dix jours, d’une chance de revenir sur le terrain et que je ferais tout exploser. Après tout, c’est comme ça que ma carrière a commencé – avec une seule chance de faire mes preuves. Pour des raisons que je ne connaîtrai jamais, cette chance ne s’est jamais matérialisée. Mais j’ai prouvé que je suis meilleur que jamais et un joueur NBA. Et comme je l’ai déjà dit… Avoir de grands rêves, c’est risquer des désillusions.

J’ai eu la chance d’avoir une carrière en NBA qui a dépassé mes rêves les plus fous. J’ai pu m’offrir le luxe de prendre une année pour poursuivre un rêve sans avoir à me soucier de payer mes factures. Ma famille, mes amis, mes partenaires commerciaux m’ont tous attendu alors que je renonçais à être une star en Chine pour retourner en G-League.

À la prochaine génération de joueurs américains d’origine asiatique – j’aurais tellement aimé pouvoir faire plus sur les parquets NBA pour briser plus de barrières – surtout maintenant – mais c’est à vous de jouer. Quand vous aurez votre chance, n’hésitez PAS. Ne vous préoccupez pas des gens qui pensent que vous n’avez pas votre place. Le monde ne le pensera jamais. S’il y a la moindre opportunité de douter, ils le feront. Mais quand vous êtes devant cette porte, défoncez là. Et emmenez les autres avec vous.

Je n’ai pas réussi, mais je ne regrette rien. J’ai donné mon maximum et je garde la tête haute. Quant à la suite, j’ai confiance en ce que Dieu a en réserve pour moi. Merci à tous ceux qui m’ont accompagné dans cette aventure. J’aime mon équipe ❤️

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