Duncan Robinson : « On dira toujours de moi que je ne peux pas défendre une chaise »
Dans quelle équipe évoluera Duncan Robinson la saison prochaine ? Alors qu’il sera free agent cet été, son choix n’est toujours pas acté. Il a affirmé dans son podcast The Long Shot que rien ne serait communiqué dans les semaines qui arrivent, et qu’il faudrait attendre environ un mois et demi avant d’avoir d’autres nouvelles sur sa situation contractuelle.
D’ici la, l’arrière du Heat -peut être plus pour bien longtemps- de 27 ans a expliqué sur quoi il voulait se concentrer cet été : son jeu. Il veut progresser pour revenir plus fort la saison prochaine. Il tâche surtout de développer son tir à mi-distance ainsi que la recherche de moyens pour aller sur la ligne des lancers plus souvent. Robinson score 80% de ses points derrière l’arc des 3 points, et il voudrait davantage diversifier les origines de son scoring. D’ailleurs, sur les deux dernières saisons régulières, seuls Buddy Hield (553) et Damian Lillard (545) ont totalisé plus de paniers à trois points réussis que Robinson (520). Cette saison, il a réussi 250 tirs à longue distance à 40.8% de réussite. Seuls trois joueurs ont terminé devant lui dans ce domaine : Damian Lillard encore (275), Buddy Hield (282) et Stephen Curry, avec ses maigres 337 unités. Les lancers francs sont une priorité dans son axe de progression, lui qui en tente en moyenne un petit par match.
« Évidemment, pour moi, il s’agit de garder le principal », a déclaré Robinson. « Je sais ce sur quoi je suis bon. Je pense que c’est une partie de ma force en tant que joueur, je sais qui je suis, et je n’essaie pas d’en faire plus que ça. Cela dit, il ne faut jamais se mettre dans une case. Il y a toujours moyen de progresser et de se développer. J’ai une marge de progression sur le plan offensif, en particulier dans la la zone des 2-pts. »
« Si je réussis un layup de plus par match, c’est deux points en plus », a déclaré Robinson. « Si je vais sur la ligne des lancers francs une fois de plus par match, c’est deux voyages de plus sur la ligne et je suis un assez bon tireur de lancers francs. Donc, c’est logiquement deux points de plus. C’est passer d’une moyenne d’environ 13 points par match à 17, et c’est une grande différence dans l’optique de gagner ou perdre un match pendant une saison NBA. »
Seul joueur du Heat à avoir disputé les 72 matchs de saison régulière, il s’attelle à travailler physiquement, en plus de son jeu en lui-même. Il tente de se concentrer sur le bas du corps, pour devenir plus mobile sur les parquets.
« J’ai quelques déficiences au niveau de mes mouvements, des limitations, peu importe comment vous voulez les appeler », a déclaré Robinson sur son podcast. « Pour moi, il faut trouver un moyen d’atténuer ces limitations. Je pense que j’ai atteint un stade vers la fin de l’année où j’étais vraiment respectable en défense. Je sais aussi que je serai toujours critiqué et qu’à chaque fois que je donnerai un panier, on dira : ‘Oh, ce type ne peut pas défendre une chaise’. Mais ceci étant dit, j’ai fait beaucoup de progrès depuis que je suis en NBA. Mais l’important est de savoir comment nous pouvons continuer à aller de l’avant et à progresser. »
Duncan Robinson sera restricted free agent cet été, c’est-à-dire que le Heat, qui veut garder le joueur, pourra matcher n’importe quelle autre que recevra Robinson afin de le ramener à la maison, en supposant que la franchise californienne fasse fonctionner sa qualifying offer, comme attendu. Mais attention, cela pourrait couter cher de prolonger Robinson. Le Heat aura une flexibilité financière assez restreinte cet été, et Robinson pourrait bien dépasser les 15M de dollars annuels, à l’instar d’un sniper tel Davis Bertans, en lieu et place de ses 1.7M actuels. La donne est sûrement entre les mains d’Erik Spoelstra et Pat Riley.
Via Miami Herald