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Jerry Colangelo explique pourquoi Team USA a choisi Kevin Love et Jerami Grant plutôt que Julius Randle

Julius Randle a réussi une très grosse saison avec les Knicks (24,1 points, 10,2 rebonds et 6 passes de moyenne à 46% aux tirs dont 41% à trois points), qu’il a réussi à emmener en playoffs. Mais ça n’a pas suffi pour être sélectionné pour les Jeux olympiques, même si ce n’est pas passé loin selon le boss de la sélection américaine Jerry Colangelo. Jerami Grant, Kevin Love et Draymond Green lu ont été préférés, et si son refus de participer à la Coupe du monde en 2019 a peut-être joué, Colangelo a mis en avant d’autres raisons, à savoir pour Love (qui n’a joué que 25 matchs avec les Cavs cette saison) une plus grosse expérience internationale, et une volonté de mettre des role players dans le groupe.

« Peu importe qui on sélectionne, il y aura toujours quelques joueurs dont on nous demandera pourquoi ils ne sont pas là. Randle en fait partie, et il était dans les joueurs qu’on a pensé à prendre. Surtout quand il y a eu des blessures et qu’on a perdu des gars. Il a fait une grosse saison, et il a beaucoup progressé. La meilleure raison qui explique pourquoi on a pris Love et pas lui, c’est parce qu’il a une expérience internationale. Il n’a pas beaucoup joué les deux dernières saisons, mais ce qu’il apporte, et l’implication dont il fait preuve pour se mettre à niveau sur le plan de la condition physique ont joué. C’est un gars polyvalent qui peut prendre des rebonds et mettre des tirs. Et qui peut dire combien de minutes il jouera ? Ce n’est pas possible de faire jouer les 12 gars, et il fallait remplir le roster avec des role players. Randle n’était pas loin d’être sélectionné. » Jerry Colangelo.

Colangelo a également tenu à expliquer la sélection de Jerami Grant (22,3 points, 4,6 rebonds et 2,8 passes cette saison) plutôt que celle de Randle.

« Il est grand et athlétique. C’est devenu un bon scoreur, la polyvalence est la clé et c’est une des caractéristiques de ce groupe. On a des gars qui peuvent jouer à deux ou trois postes, et Jerami s’intègre très bien là-dedans. » Jerry Colangelo.

Via The New York Post.

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