Devin Booker : « Chris Paul a besoin d’une bague pour être apprécié à sa juste valeur ? C’est un des meilleurs meneurs de l’Histoire »
Pour la première fois depuis la saison 1992/1993, les Phoenix Suns sont en Finals. Et cette performance, les hommes de Monty Williams la doivent en grande partie à leur backcourt, constitué de Chris Paul et Devin Booker. Deux très bons joueurs, qui ont en plus noué une belle relation sur et en dehors des parquets.
« Il n’y a pas de problème d’égo, je pense que c’est le plus important. On veut tous les deux voir l’autre réussir, voir l’équipe réussir. Quand on est sur la même longueur d’onde, ce genre de relation se noue. On passe beaucoup de temps ensemble, on regarde beaucoup de matchs ensemble et on est dans la même rue, donc on est voisin. Ça vient avec le temps, parce qu’on vit des choses ensemble et on passe de bons moments, on a de vraies conversations, pas seulement à propos du basket, mais aussi de la vie. C’est comme ça qu’on a construit notre relation, et on va continuer à le faire. C’est la première année qu’on joue ensemble, et j’apprécie vraiment d’être son coéquipier. J’ai tout fait pour apprendre de lui depuis qu’il est ici, avant ça même, mais notre relation a vraiment changé depuis qu’il est là. » Devin Booker.
Pour les deux hommes, ces Finals seront les premières de leur carrière. Et si ce n’est pas étonnant pour Booker, puisqu’il n’est que dans sa sixième saison NBA, ça l’est plus pour Chris Paul, qui est lui à son 16e exercice.
« Peu importe le résultat des Finals, Chris Paul est un Hall of Famer. Tout ce qui se passe ici n’est que de l’extra, pour solidifier son dossier. Je sais qu’il veut vraiment un titre. Il est heureux de participer à ses premières Finals, mais je sais ce qu’il veut, et on a le même objectif. On n’en parle pas beaucoup, mais on sait ce qu’on essaie d’atteindre. Mais dire qu’il a besoin d’une bague pour être apprécié à sa juste valeur ? C’est un des meilleurs meneurs de l’Histoire, et c’est un fait. Tout le monde le sait. On peut même dire que c’est le meilleur. Il a bossé pendant tellement d’années… Seize ! J’ai 24 ans. J’avais huit ans quand il est arrivé en NBA. J’ai grandi avec Chris Paul, je me rappelle que je lui ai dit que j’avais l’habitude d’aller aux matchs de New Orleans quand j’habitais dans le Mississippi, et que je le voyais donc jouer. Ça fait longtemps… Je portais ses chaussures au lycée, pendant toute ma carrière au lycée. Chris Paul a laissé sa marque sur ce sport. » Devin Booker.
Après la victoire de cette nuit contre les Clippers, Paul a fait un petit discours, et en a profité pour remercier Booker qui est, selon lui, la principale raison de sa première qualification en Finals.
« Je n’ai pas encore pensé à ça, et je pense qu’on n’a pas encore passé le cap. Nous avons de plus grands projets pour l’avenir, mais c’est fou comme je l’ai dit. Je regarde ses matchs depuis que j’ai huit ans, depuis qu’il est en NBA et je n’étais qu’un fan au début. Mes amis et moi, quand on croisait Chris dans la rue on disait : « Oh, c’est CP3″. C’est un peu bizarre d’être fan de quelqu’un en grandissant et maintenant d’être sur le même terrain que lui. C’est assez dingue comment la vie ferme la boucle. Je suis vraiment chanceux d’être dans cette position. » Devin Booker.
Si ces playoffs sont probablement une délivrance pour Chris Paul, c’est aussi surement le cas pour Devin Booker, qui en a vu de toutes les couleurs avec les Suns au début de sa carrière.
« Ça a mis longtemps à venir… C’est ce que j’ai dit à Jay Gaspar, le responsable de l’équipement. C’est le seul dans l’organisation qui est là depuis plus longtemps que moi. Ça va faire 30 ans. Il était-là, et Julie ici. Ça a vraiment mis longtemps à venir. On a touché le fond, et on a continué à creuser pendant des années. On a gardé la tête basse en attendant ce moment. Monty Williams est arrivé, il a construit la culture qu’on a aujourd’hui et il a fait en sorte qu’on arrive jusqu’ici. » Devin Booker.
Via Suns.com
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