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Evan Fournier : « Pas d’inquiétude »; Rudy Gobert : « Je vois cette défaite comme quelque chose de positif »

L’équipe de France a terminé ses matchs de préparation, seulement 3 puisque celui face à l’Italie a été annulé par le gouvernement japonais. Des matchs qui se sont tous soldés par une défaite, face à l’Espagne, mais surtout face au Japon, bien inférieur aux bleus sur le papier. Pas de quoi inquiéter les bleus, qui regardent le positif comme ils l’ont confié tout à l’heure en conférence de presse.

« Moi je vois cette défaite comme quelque chose de positif, » confie Rudy Gobert, « parce que c’est comme si on avait d’une certaine façon besoin de ça pour réaliser qu’il faut vraiment qu’on utilise les prochains jours pour se mettre au niveau, monter en puissance, pour réviser nos systèmes, qu’on prenne nos marques. Pour moi et Nicolas Batum par exemple, la préparation a été très courte, on vient d’arriver dans le groupe, pour d’autres c’est la première campagne. On a un groupe qui a à la fois de l’expérience, mais qui pris ensemble est assez jeune, donc on sait que chaque match, chaque défaite, chaque entraînement est super important. C’est un peu la mentalité qu’on a actuellement, notre niveau de concentration est très élevé, car on sait que chaque séance d’entraînement et chaque détail va être super important, avant, mais surtout pendant la compétition. Cette défaite, bien sûr il y avait plein de facteurs, mais on sait qu’il faut qu’on élève notre niveau collectivement et individuellement si on veut espérer atteindre les objectifs qu’on a pendant ces JO. »

« Ca montre qu’il y a forcément du boulot, » déclare Evan Fournier, « mais quand on regarde nos matchs de préparation c’était quand même dans un cadre particulier. Donc, non, il n’y a pas d’inquiétude, mais ça montre qu’il y a plein d’axes où on peut s’améliorer et qu’il nous reste encore du chemin pour atteindre notre meilleur niveau. La préparation c’est fait pour ça. On peut en apprendre à condition de se rendre compte ce qu’on fait mal, donc je reste confiant personnellement. »

Il y a du travail des deux côtés du terrain. Hier les bleus ont pris l’eau en défense face au Japon, cette défense qui avait été la force en Chine lors de la coupe du monde. Un gros parcours des bleus à Tokyo passera forcément par une défense très solide.

« Les éléments défensifs on les a, l’important c’est l’entame, l’énergie, la volonté, l’abnégation qu’on veut mettre de ce côté-là. » Déclare Nicolas Batum. « On l’a montré lors du match à Bercy face à l’Espagne et contre le Japon en seconde mi-temps. C’est l’intensité la clé. On sait ce qu’on va faire, il y a bien sûr des réglages à faire comme n’importe quelle équipe, mais si on met l’envie et l’intensité on a quand même tout ce qu’il faut pour être une des meilleures défenses du tournoi comme on a pu le faire il y a deux ans en Chine par exemple. C’est juste à nous d’être prêts. Il faut éviter des mauvaises entames comme on a pu le faire comme le Japon. Dimanche on n’aura pas d’excuse. »

Si l’intensité et l’engagement sont capitaux en défense, en attaque c’est plus l’alchimie. Mais pas facile de la bosser avec une équipe qui est à peine maintenant au complet et qui n’a plus que quelques entraînements avant le début de la compétition.

« Il faut apprendre à jouer ensemble, créer les automatismes, se faire confiance et il nous reste une semaine d’entraînement environ et il faut apprendre beaucoup à la vidéo, car on ne pourra pas s’entraîner deux heures tous les jours. Il faut trouver des automatismes et ça viendra aussi durant la compétition avec les matchs. » Evan Fournier

Il y aura tout de même un scrimmage avant le départ au village olympique.

« Chaque entraînement sera très important et bien sûr ce scrimmage ça va être notre dernier semblant de match avant le début de la compétition contre les Américains, » explique Rudy Gobert, « donc on va aborder ce scrimmage avec beaucoup de concentration et essayer de faire en sorte ce soit comme jouer un match de préparation. Que ce soit le scrimmage ou les entraînements, on sait que chaque entraînement a un but particulier, chaque séance vidéo, chaque chose que l’on fait est clé parce qu’on n’a pas eu assez de jours avant la compétition, donc chaque jour compte. »

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