Une première encourageante pour LiAngelo Ball : « La question maintenant c’est : ‘Est-ce qu’il peut le refaire ?’
Sorti du banc pour le premier match de Summer League des Hornets à Las Vegas, LiAngelo Ball (22 ans, 1,96 m) -encouragé par le public- a signé une bonne prestation offensive dans la défaite des siens (93-86 face à Portland) avec 16 points à 5/10 (5/8 à 3-points, dont un avec la faute en fin de 4e quart-temps), 2 rebonds, 2 passes et 2 steals en seulement 16 minutes de jeu.
« Je laisse le jeu venir à moi. Si le shoots sont ouverts je vais les prendre. J’ai suffisamment confiance en mon shoot. Je m’entraîne à prendre ces tirs, donc ce n’est pas comme si je me précipitais ou quoi que ce soit. C’est comme à l’entraînement. » LiAngelo Ball
Défensivement ce n’était en revanche pas toujours ça. Jonathan M. Alexander, du Charlotte Observer, note ainsi qu’il avait parfois l’air un peu perdu de ce côté du terrain. L’invitation pour la Summer League est donc encore loin de se transformer en spot dans le roster.
« Je suis super content qu’il se montre. Après tout le monde peut faire un bon match, la question maintenant c’est : ‘Hey, est-ce qu’il peut le refaire ?’. Il a mis son nom sur le scouting report, il y avait 3 coachs des Kings (prochains adversaires de Charlotte) présents ce soir pour regarder le match. Ils vont dire à leur équipe : ‘Ne laissez pas ce gars shooter’. Va-t-il pouvoir trouver ses tirs, sans forcer, créer pour les autres ? » Dutch Gaitley, assistant coach aux Hornets
Opéré de la cheville en juillet 2019, le cadet des frères Ball avait signé avec l’Oklahoma City Blue en tant que partenaire d’entraînement G-League fin décembre 2019. Au mois de mars 2020, l’équipe l’avait coupé. En décembre 2020, il avait signé avec les Pistons pour leur training camp et avait été coupé 10 jours plus tard sans avoir disputé un seul match de pré-saison.
« Ça a été dur pour moi à OKC car les choses se mettaient en place et c’est juste à ce moment-là que le COVID a tout arrêté. Il a fallu que je rentre et que je reparte de zéro. J’ai bossé pour avoir ma chance à Detroit et ça n’a pas fonctionné. Je contrôle ce que je peux contrôler, dès que j’ai une chance de jouer, j’y vais à fond, je donne tout ce que j’ai en espérant que ça marche.
[…] Aujourd’hui c’est très différent, dans le bon sens du terme. Tous les coachs me parlent, ils veulent me voir réussir. Dans les autres équipes, je jouais et personne ne disait rien quasiment. Donc je ne savais pas trop ce qui se passait. Mais ici tout le monde est impliqué, donc ça rend les choses plus fun et c’est plus facile pour moi de jouer le plus dur possible. » LiAngelo Ball avant son premier match
Cet été, il avait été invité par son frère LaMelo à participer aux workouts des Hornets (l’équipe autorisait leurs joueurs à inviter un partenaire de workout). Il avait fait forte impression auprès du staff, qui lui avait donné sa chance pour la Summer League.