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Gilbert Arenas : « Est-ce que le reste du monde a réduit le fossé avec Team USA ? Non ! »

Dernièrement, on parle beaucoup de l’écart qui s’est réduit au basket entre les USA et le reste du monde. Les jeux olympiques de Tokyo semblent d’ailleurs là pour prouver ces dires. Cependant, pour certains, cette perception des choses est complètement fausse.

« Quand on regarde les jeux olympiques et que l’on voit jouer le reste du monde on se demande une chose. Est-ce que le reste du monde a réduit le fossé avec Team USA ? La réponse est non ! » déclare Gibert Arenas. « Ils en sont même très loin. L’argument qui revient principalement est lié à la Dream Team. L’écart de points n’est plus le même que quand la Dream Team lavait tout le monde. Tout le monde compare les succès actuels à ceux qu’avaient la Dream Team à l’époque. Mais la vérité c’est juste que nous avons arrêté de former des Dream Teams. »

L’ancien meneur des Wizards liste alors tous les joueurs de renom qui composaient l’équipe de 1992, expliquant qu’à l’époque, ils étaient tous les meilleurs à leurs postes.

Ces gars-là étaient juste les meilleurs. Il y avait les cinq meilleurs scoreurs de la ligue avec Jordan, Malone, Mullin, Ewing et Drexler. A chaque poste, vous aviez les deux meilleurs joueurs de la ligue. Tous les meilleurs étaient là à part peut-être Dominique Wilkins. Tout le monde parle de l’absence d’Isiah Thomas, mais il y avait Stockton, qui était le meilleur passeur de la ligue avec 13,6 passes par match à sa place. » Gilbert Arenas

Pour Arenas, ce qui fait la différence entre 1992 et la suite, c’est la profondeur de l’effectif où à l’époque, même les moins bons était des superstars.

Le seul qui était en-dessous cette année-là, c’était Laettner qui était celui qui arrivait de la fac. Mais à part lui, le pire joueur de l’équipe c’était Larry Bird, qui même s’il shootait à des pourcentages hallucinants, était le plus mauvais avec peut-être John Stockton qui pourtant dominait la ligue sur les passes. Les moins bons étaient des Hall of Famers. Là cette saison (il liste les joueurs disant qu’il ne connait même pas Keldon Johnson, ndlr), peut-on vraiment dire que l’équipe a été assemblée de la même façon que la Dream Team ? Non, pas du tout ! » Gilbert Arenas

Il explique ensuite qu’il ne voulait rien leur reprocher, d’autant plus qu’ils avaient gagné la finale par 5 points d’écart. Par contre, l’Agent Zéro est persuadé qu’en ajoutant aux meilleurs joueurs de Team USA 2021, Stephen CurryBradley Beal, LeBron JamesZion WilliamsonKarl-Anthony Towns (qu’il appelle Karl-Anthony Thompson…), Kyrie IrvingKawhi Leonard et Anthony Davis la différence aurait été flagrante. Selon lui, cette équipe aurait battu n’importe quel adversaire de 20 ou 30 points, ce qui prouve que l’écart est loin d’être comblé.

Alors ok, on veut bien comprendre ce que veut dire Gilbert Arenas, mais la vérité c’est que l’on attend des preuves. En attendant, ce qui est sûr, c’est que clairement : même si Team USA a remporté la compétition, ce fut loin d’être si simple pour eux.

Via No Chill

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