Chris Paul et sa haine de la défaite : « Que ce soit aux cartes, à Puissance 4, je m’en fous, c’est pareil »
En interview avec Gilbert Arenas pour fubo Sports, Chris Paul et revenu sur sa décision de signer à Phoenix fin 2020. À l’époque, le meneur qui a disputé cette saison ses premières Finales NBA sortait d’une année déjà surprenante avec le Thunder.
« Les gens ne savaient même pas que j’avais Phoenix à l’esprit, que je pensais aller à Phoenix. Je connaissais déjà Monty, son état d’esprit, la façon dont il se prépare. C’est très important aussi. Quand il reste deux minutes à jouer, tu veux être sur que ton coach peut t’apporter des solutions, et qu’il ait instillé des principes défensifs à l’équipe, qu’il l’ait suffisamment disciplinée là-dessus.
Personne ne sait ça mais l’année où j’ai joué pour Monty, ma dernière année à New Orleans, il y avait moi, (David) West, Marco Belinelli, Carl Landry, Emeka Okafor, Trevor Ariza, on n’avait pas de gros noms, et on a démarré la saison sur un 11-1. Les gens ne savent pas ça. Et c’était parce que chacun connaissait son rôle et que nous avions des principes de jeu bien établis. »
La présence de Devin Booker a bien sûr également -et il l’a déjà dit avant les Finales- été un des facteurs clé de sa venue, tout comme celle de son pote Willie Green dans le staff.
« C’est mon gars en dehors du terrain. Je savais qu’il m’aiderait mentalement si j’allais être tout seul là-bas (sa famille est installée à Los Angeles). Je me suis dit ‘Ça pourrait marcher’. Et puis il y a la partie construction aussi. Deandre Ayton et moi on s’est rentrés dedans comme pas possible au début de la saison. Parce que je suis dur avec lui et que je ne suis pas un loser.
Je dis toujours ça : montre-moi quelqu’un à qui ça ne pose pas de problème de perdre et je te montrerai un loser. Vraiment je ne serai jamais ‘cool’ avec le fait de perdre, jamais. Que ce soit aux cartes (Booray), à Puissance 4, je m’en fous, c’est pareil. » Chris Paul