Danny Ainge dément les déclarations de Mark Cuban au sujet de Paul Pierce

A partir de 2003 et jusqu’à cet été, Danny Ainge était le boss des Celtics. S’il a quitté son poste il y a quelques mois, il a vécu beaucoup de choses, notamment un titre avec les C’s, mais a aussi vu passer beaucoup de joueurs par Boston. Mais le plus iconique de tous, c’est sûrement Paul Pierce. Drafté par les Celtics en 1998, il était donc déjà là lorsque Ainge a débarqué aux commandes de la franchise. Et semble-t-il, qu’Ainge était déjà tombé sous son charme.

 » Il n’était certainement pas sous côté pour nous. L’était-il dans la ligue ? Peut-être, parce que les gens ne pensent que par la gagne. Si je regarde certains des meilleurs joueurs de tous les temps, Steve Nash, Patrick Ewing, John Stockton, Reggie Miller, Karl Malone, Charles Barkley, beaucoup de ces joueurs qui n’ont jamais gagné, sont dans la liste des 50 meilleurs joueurs de tous les temps. Je ne sous-cote donc certainement pas Paul dans ces premières années. J’ai pris le job parce que je pensais qu’il était spécial et il l’était. Pas seulement le talent, mais l’éthique de travail, son amour de jouer au basket, sa passion pour le jeu, sa compétitivité et surtout, c’était un joueur facile à gérer. Paul venait parfois dans mon bureau pour me parler de ses affaires personnelles. Mais je veux dire, ce n’était pas un gars à problèmes. Il n’était pas dans les dramas ou les conflits personnels. C’était un gars qui ne s’impliquait pas vraiment dans ce genre de choses et qui restait sur le côté et qui appréciait tous ses coéquipiers et qui les traitait tous bien. Il ne prenait pas parti quand il y avait des problèmes internes. J’apprécie le fait qu’il était simple à gérer et voulait seulement jouer au basket. J’ai entendu de nombreuses fois une balle rebondir à minuit au centre d’entraînement, et c’était Paul qui dribblait ou qui bossait sur son jeu. J’adore ça à propos de lui. »

 » Nous avons eu un moment après que les deals de KG et Ray soient faits, où Paul et moi avons eu notre moment le plus spécial. Peut-être encore plus que le titre un an plus tard. Il appréciait juste ce que l’on venait de faire. Il était tellement excité, je ne l’avais jamais vu plus excité que lorsque nous eu KG et Ray. Il était comme un rookie qui se fait drafter en NBA et ce, après une année plutôt compliquée avec l’équipe, etc. Il n’était pas sûr que l’on puisse y arriver, mais il a montré son appréciation ce jour-là. Nous nous sommes embrassés et avons dit : « Faisons-le ». C’est probablement le souvenir de Paul que je garde plus que tout autre. Il a pris le temps de l’apprécier parce qu’il savait que ce n’était pas facile. »

« J’ai pensé que ça serait un bon deal pour Paul, KG et nous. Je pense qu’ils en sont arrivés à la même conclusion, mais ils devaient avoir envie de participer à cela, sinon, ce deal n’aurait pas eu lieu. Paul rigole souvent en disant qu’il nous a aidés à décrocher une bague, ce qu’il a fait. Je suis reconnaissant que Paul et KG aient accepté ce trade qui nous a aidés à repartir avec de nouvelles opportunités. Nous nous n’aurions pas Jaylen (Brown) et Jayson ( Tatum) sans cela. »