Quand Tony Parker, rookie, conseillait Gilbert Arenas

En discussions avec Brandon Jennings à propos du fait d’arriver dans une grosse équipe en tant que jeune joueur, Gilbert Arenas, trois fois All-Star (’05’, ’06, ’07) sous le maillot des Wizards, est revenu sur le moment où il a compris qu’il était temps de laisser la place à plus jeune que lui.

« Je savais que je ne pouvais pas rivaliser avec le ‘futur’, donc au lieu de faire ça, je me suis mis en retrait. Parce que je savais que si je voulais survivre, il fallait que je sois capable de m’ajuster. Donc c’est là que j’ai donné les clés à John Wall (1er choix de la draft 2010). Quand je suis arrivé en tant que rookie, il y avait Antawn Jamison et Larry Hughes, toute une équipe déjà. Et je courais partout.

Sélectionné trois positions derrière Tony Parker (#28) lors de la draft 2001, Arenas (#31) n’a pas hésité à demander conseil au Français lorsqu’il s’est retrouvé entouré de joueurs stars à Golden State lors de son année rookie.

« À l’époque j’avais parlé à Tony Parker qui était rookie aussi, et qui jouait avec Tim Duncan et David Robinson. Je lui ai demandé ce qu’il faisait et il m’a dit ‘: ‘Sur demi-terrain je leur donne le ballon, je coupe et s’ils me passent le ballon ils me passent le ballon. Si non, en contre-attaque j’essaie d’être devant tout le monde pour pouvoir scorer’. ‘Ah d’accord, d’accord !’. Donc j’ai fait exactement ça. Après le rebond hop, je partais à toute vitesse. Et je me souviens d’Antawn qui me criait ‘HEY, ralentis rookie !’. Mais c’est comme ça que j’allais chercher mes points. Il y a eu pas mal de prises de tête là pendant mes deux première années. J’étais benché, et je me suis dit ‘S’ils me cassent maintenant, je serai cassé pour toujours’. Comme à tous les niveaux, tout le monde essaie de voir où chacun se situe. Si je me prenais un savon après le match pour ne pas avoir suffisamment passer le ballon, je m’en foutais, mes shoots j’allais les prendre ! J’ai 2 ans pour aller chercher un autre contrat, moins de 100 matchs, je n’avais pas le temps d’attendre gentiment, je n’avais pas ce luxe. » Gilbert Arenas

Très peu utilisé durant ses trois premiers mois à Golden State, Arenas s’est transformé en titulaire indiscutable à partir du mois de mars 2001, alors même qu’au 3 février, il n’avait disputé qu’un total de 10 matchs pour 5.2 minutes de moyenne !