Richard Jefferson à Russell Westbrook : « C’est vous qu’on aurait dû jouer en 2016, pas les Warriors »
Si Nets et Lakers se retrouvaient en Finales NBA, la série se jouerait sur les performances de deux joueurs selon Gilbert Arenas, qui a discuté du potentiel matchup avec Richard Jefferson :
« Gilbert Arenas : – En vrai, ça va dépendre de deux joueurs. Russell et James Harden. Côté Nets, tu as James Harden. Un super, super joueur, avec qui parfois dans les 3/4 dernières minutes, tu te dis ‘qu’est-ce qui se passe ?’.
Richard Jefferson : – Mais la différence et c’est ce que j’aime dans la façon dont les Nets sont construits, c’est qu’il a deux killers à pure à sa droite et à sa gauche.
Gilbert Arenas : – Et il va perdre 4 ballons en genre 30 secondes.
Richard Jefferson : – Qui ?
Gilbert Arenas : – James Harden. C’est le genre de trucs qui te coûte une série. Il va tenter une passe à terre, un step-back à 3-points pour voir s’il est chaud… Les Lakers ne vont pas faire ça. Ça c’est son problème. Maintenant le problème des Lakers c’est de ne pas savoir qui va prendre LE gros tir.
Champion avec les Cavs il y a 5 ans, Jefferson est revenu sur le ‘choke’ du Thunder (que Kevin Durant quittera quelques semaines plus tard) en finales de conférence face aux Warriors.
Richard Jefferson : – On a vu comment les Lakers défendaient les Rockets. Ils ont juste envoyé une prise à deux sur James à chaque fois, ils le forçaient à faire la passe à Russell et ils ne quittaient pas le corner où il y avait Eric Gordon. Russell est un gamer, futur Hall of Famer, mais quand on parle de gagner des titres, il faut qu’il mette dedans quand il est ouvert dans le corner à 3-points. S’il fait 2/9, ils vont perdre ce match. S’il fait 2/5 et qu’à côté de ça il drive, ressort, provoque des fautes, met des floaters… ils gagnent ce match. Le problème c’est qu’on a trop souvent vu des 2/9 de sa part. C’est énorme talent, un immense compétiteur, tout ce qu’il veut c’est prouver qu’il peut le faire, en s’en foutant de ce que tu en penses, mais mec, c’est vous qu’on aurait dû jouer en 2016, pas les Warriors. Vous avez laissé ça filer. À 100% nous pensions que vous étiez la meilleure équipe, la mieux reposée, vous meniez 3-1, vous n’aviez qu’à les battre une fois. Et je ne rejette pas la faute uniquement sur Russ, mais il y a eu trop de pertes de balle, d’erreurs… Vous étiez trop bons pour laisser ça vous filer entre les doigts. Et depuis ils ne s’en sont pas vraiment remis, quand tu regardes les équipes dans lesquelles il a été. »