Le Jazz en ordre de marche
Pour la première fois depuis le début de la présaison, le Jazz s’avançait hier avec l’ensemble de ses forces vives, à l’exception de Rudy Gay blessé, et de Jared Butler le rookie qui a montré de très belles choses durant les derniers matchs, mais qui était malade. Mais les autres joueurs majeurs de l’équipe étaient quant à eux bien présents sur le parquet. Et face à des Pelicans sans Zion Williamson, Brandon Ingram ou encore Jaxson Hayes, le score fut sans appel, 127-96. Ajouté à cela, l’expulsion de Josh Hart au bout de 10 minutes et New Orleans n’avait aucune chance face à une formation venue réciter ses gammes avant le début de la saison régulière.
Parmi les joueurs qui n’avaient pas encore joué le moindre match, on retrouve le français Rudy Gobert. Au sortir d’un match à 19 points et 19 rebonds en 24 minutes, le pivot était surtout satisfait de la performance collective du Jazz qui a bien su se trouver sur le terrain.
« Nous savions que nous avions besoin de jouer et d’essayer de mettre du rythme des deux côtés du terrain. Nous voulions être sûrs que nous jouions bien et que nous étions connectés. C’était notre première fois avec notre équipe type en match. Donc nous voulions être sûrs que nous étions aussi prêts que possible. » Rudy Gobert
Pour le coach, Quin Snyder, ce match était l’occasion parfaite pour une répétition générale. Et il a en profité pour tenter certains ajustements tactiques, jouant petit avec Rudy Gobert sur le banc et le nouveau venu cet été, l’ancien Warrior, Erich Paschall, au poste de pivot. Et l’entraîneur semblait très satisfait de la performance de son nouvel intérieur, venu renforcer la raquette avec Hassan Whiteside lors de l’intersaison.
« Je pense que la meilleure chose qu’il ait faite, c’était de laisser le jeu venir à lui. Il n’a rien forcé. S’il y avait un tir à prendre, il le prenait. S’il y avait une passe à faire, il la faisait. Il a vraiment fait plein de bonnes lectures à un haut niveau et je pense qu’il a trouvé sa zone de confort lorsque le match a commencé. Il a mis ce pull-up jumper depuis la ligne de fond, c’était une très bonne lecture du jeu. Il a pris ce que la défense lui a donné et je pense qu’il a été très patient. » Quin Snyder
Cette année, le Jazz va pouvoir compter sur une profondeur de banc impressionnante qui va évidemment engendrer une certaine émulation au sein du groupe et va créer de la concurrence. Ce qui devrait là aussi, pousser l’équipe vers le haut. En tout cas, les joueurs ne se ménagent pas entre eux, et les scrimmages semblent se dérouler avec une très haute dose d’intensité. En témoigne dimanche, lorsque plusieurs joueurs pouvaient afficher des stigmates d’un âpre combat sur le corps. Recouvert de quelques bleus, Jordan Clarkson pouvait témoigner que le scrimmage s’est joué à l’ancienne.
« Les arbitres ne sifflaient rien pendant le scrimmage. Ils n’ont quasiment rien sifflé. » Jordan Clarkson
La seule frayeur d’hier soir pour le Jazz a concerné son joueur star, Donovan Mitchell qui s’est tordu la cheville au cours du troisième quart, mais qui est revenu en jeu et se voulait rassurant après le match. Tout est donc en ordre pour Utah.
« Ça a tourné. Mais ce n’était pas aussi grave que ce que je croyais que ça allait être. » Donovan Mitchell
Avant de repartir à la conquête d’un titre qui leur échappe depuis bien trop longtemps et après une superbe saison 2020/2021, le Jazz fera de nouveau partie des favoris pour le trophée Larry O’Brien cette saison. Et une chose dont les joueurs de Quin Snyder semblent être à l’abri, c’est un départ raté en régulière et donc de laisser place au doute. Le Jazz est en mission, aux joueurs de la réussir.
Via The Athletic