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Chris Duarte, un rookie pas comme les autres : « Une fois je me suis énervé : ‘je ne veux plus rien entendre sur mon âge' »

Du haut de ses 24 ans, Chris Duarte est très âgé pour un rookie. Surtout à une époque où la plupart des General Managers misent avant tout sur la jeunesse et le potentiel, ce qui fait que de nombreux rookies sont âgés de 19 ou 20 ans. Et ça, les coachs et les scouts n’ont pas arrêté de le lui rappeler.

« Je me suis énervé une fois. J’étais genre : « OK, tout le monde ne parle que de ça. Ton âge, ton âge, tu es vieux Chris. » Je me suis énervé et j’ai dit : « Hé mec, je ne veux plus rien entendre sur mon âge. Si tu veux gagner des matchs, sélectionne-moi. Si tu veux gagner dans quatre ou cinq ans, prends un gosse de 19 piges. Ensuite fais-le progresser pour qu’il devienne une superstar. Mais tu ne sais pas s’il le deviendra. Donc tu sais ce que tu as là, maintenant, mais tu ne sais pas ce que tu auras dans le futur. Tu devines, tu espères. » » Chris Duarte.

Les Pacers ont décidé de miser sur le présent, et ont sélectionné Duarte avec le 13e choix. Et ils ne regrettent pas, comme l’explique Rick Carlisle, le coach.

« Il joue avec beaucoup de maturité et d’assurance. La plupart du temps, il ne se sent pas obligé d’aller plus vite parce que c’est la NBA, c’est une grosse qualité pour un rookie. C’est une des choses qu’on aimait chez lui, en tant que prospect de 24 ans. Il avait plus d’expérience dans beaucoup de domaines, dans sa vie également. Ces choses font qu’il joue avec plus d’assurance que d’autres rookies. » Rick Carlisle.

Cette assurance, elle se retrouve dans les chiffres puisque Duarte tourne à 17,7 points, 4,7 rebonds et 2.4 passes décisives par match, pour 35.9 minutes de jeu en moyenne, et 16,1 tentatives par rencontre. De belles stats, qui s’ajoutent à une utilité réelle sur le terrain : il permet à son équipe de gagner de 6,3 points quand il est sur le terrain, alors qu’elle perd de 1 quand il n’y est pas.

« Je ne comprends pas pourquoi les franchises ne sélectionnent pas des rookies plus matures en général. Les rookies matures réussissent bien en général. » Malcolm Brogdon.

Le meneur sait de quoi il parle, puisqu’il est lui-même arrivé en NBA à 24 ans, ce qui ne l’a pas empêché de décrocher le titre de rookie de l’année à la surprise générale, et de devenir un très très solide meneur NBA, qui a beaucoup progressé.

« J’en suis le parfait exemple, Draymond Green (arrivé en NBA à 22 ans ndlr) en est le parfait exemple. Chris pareil. Les équipes devraient vraiment jeter un œil à ça. Ces gars peuvent avoir un impact immédiat. » Malcolm Brogdon.

Originaire de Puerto Rico, l’arrière a fait le choix de venir aux USA.

« Je voulais avoir une meilleure opportunité pour suivre mon rêve, qui était de jouer en NBA. Donc je suis venu. » Chris Duarte.

Et à Oregon, alors qu’il voulait s’engager à la draft après sa troisième année universitaire, il a été convaincu du contraire.

« Les gens me disaient : « Chris, reste un an de plus. Il te reste huit mois, soit tu restes et tu progresses pour après gagner des millions, soit tu restes un joueur lambda et tu joues pour 300 000 dollars à l’étranger. » Chris Duarte.

Un conseil qu’il a décidé de suivre. Résultat, une saison sénior à 17 points de moyenne, et une sélection à la 13e place de la draft.

« Je savais que j’allais être dans la lottery parce que j’ai réussi une grosse saison, et je sais faire plein de choses sur le terrain. En plus, je suis facile à vivre, je ne m’attire pas d’ennuis, je ne vais pas dans les endroits qu’il faut éviter. » Chris Duarte.

Une confiance assez impressionnante, qui lui permet de tirer sans hésiter et de tenter plus de shoots que certains très gros scoreurs, comme Khris Middleton, James Harden ou Joel Embiid.

« Mes coachs m’encouragent à faire ça ? Mmmmh, oui et non. Je joue comme ça, je suis toujours agressif pour faire en sorte qu’il se passe des choses. En attaque et en défense. Et mes coéquipiers me parlent toujours, me disent de rester agressif. » Chris Duarte.

Et il ne se fait pas prier.

Via NBA.com.

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