Eric Paschall nouvel ‘energy guy’ du Jazz; « Cette année je n’ai pas à me concentrer sur le scoring »
Membre de la All-Rookie First Team 2020, Eric Paschall s’est vu être transféré contre un second tour de draft en août dernier, après une saison 2020-21 passée sans succès au poste de pivot (65% de ses minutes) chez les Warriors. Au Jazz, celui qui s’était fait connaître par ses qualités de scoreur (13 matchs à au moins 20 points lors de sa saison rookie à Golden State)/rebondeur s’est trouvé une place dans la rotation en tant que défenseur dans le périmètre.
Bien vif malgré un gabarit imposant (1,98 m pour 115 kg), le 41e choix de la draft 2019, 25 ans, s’est cette saison déjà coltiné de bons clients en défense entre DeMar DeRozan, Buddy Hield, Giannis Antetokounmpo, Jimmy Butler, Lou Williams ou encore Will Barton durant ses 15 minutes de moyenne par match. Des minutes allouées à Georges Niang -moins performant de ce coté du terrain et parti à Philadelphie cet été- la saison dernière.
Si l’on en croit les chiffres de Synergy Sports, Pascall n’autorise que 0.8 point par possession lorsqu’il est attaqué en tant que défenseur. Et quand c’est en isolation, on descend même à 0.6%.
« C’est sa dureté dans le jeu et son esprit de compétition, je pense. Si tu as ces deux choses-là, tu peux continuer à progresser. Cela demande aussi beaucoup de patience et d’expérience. Je l’ai vu il y a 2 ans en workout pré-draft, il a bossé. Et il joue avec passion. » Quin Snyder
En attaque l’ancien de Villanova, né à North Tarrytown dans l’État de New York, a plus de mal sous son nouveau maillot : il ne shoote qu’à 36% et même 24% à 3-points pour 4.1 points de moyenne par match seulement. Et s’il ne se met pas rapidement en route de ce côté-là, il risque de souffrir de l’arrivée de Rudy Gay, dont les débuts avec le Jazz sont retardés par une blessure au talon.
« J’essaie juste d’assumer ce rôle de celui qui apporte de l’énergie, de la défense, qui fait les efforts. Cette année je n’ai pas à me concentrer sur le scoring, et c’est plutôt une bonne chose pour moi. Lors de mon année rookie, j’ai montré que j’étais capable de scorer. Cette année, je n’ai pas à me soucier de ça. Maintenant je montre ma défense, et ce que je peux faire dans d’autres domaines. C’est super pour moi et pour mon développement. » Eric Paschall